Les amateurs de bolides se sont une nouvelle fois retrouvés englués dans d'importants embouteillages, dimanche au terme du Grand Prix de France de F1 au Castellet (Var), avec des difficultés qui perduraient par endroits cinq heures après la fin de l'épreuve.
Les difficultés de circulation ont été un point noir de ce retour de la Formule 1 en France, piégeant à l'aller et au retour des milliers de spectateurs chaque jour.
Dans un point dimanche, dernier jour de compétition, à 23 heures, la préfecture du Var faisait état d'une circulation encore "très difficile" sur deux routes départementales, et dense ou restreinte par endroits sur cinq autres, aux alentours du circuit.
"Plus de 50.000 personnes via 18.000 véhicules ont rejoint ce jour" le circuit de Formule 1, précise la préfecture du Var.
"Les départs simultanés de nombreux spectateurs ce soir ont provoqué l'engorgement des sorties de parkings de l'organisateur", a précisé la préfecture sur Twitter.
[Info routes #GPFranceF1 24/06, 23h] En complément des consignes des gendarmes, Radio Vinci Autoroutes (107.7) participe au radio-guidage. Nous restons pleinement mobilisés jusqu’au retour à un trafic routier normal. Voici l’état des routes proches du @PaulRicardTrack à 23h ⤵️ pic.twitter.com/gJzhAVHsek
— Préfet du Var (@Prefet83) 24 juin 2018
"Plus de 50.000 personnes via 18.000 véhicules ont rejoint ce jour" le circuit de Formule 1, précise la préfecture, qui souligne avoir pris des mesures exceptionnelles, dont l'ouverture de tous les axes dès 18 heures pour faciliter les sorties.
"Nous restons pleinement mobilisés jusqu'au retour à un trafic routier normal", promettait également la préfecture.
Manque d'information
"On ne bouge pas, on n'a aucune info !", a témoigné par téléphone auprès de l'AFP, Florence Labbé, un médecin qui explique avoir dû patienter trois heures sur un parking, attendant de quitter les lieux.
"On n'a rien à manger. Les gens en ont marre", a ajouté cette femme venue de Thonon-les-Bains avec ses enfants de 12 et 14 ans pour assister au retour de la F1 en France.
Confronté aux récriminations de nombreux automobilistes, l'organisateur du circuit a dit de son côté comprendre "l'impatience" des spectateurs, sur son compte Twitter dédié à la circulation.
Nous comprenons votre impatience et vous assurons que nos équipes et les forces de l'ordre sont pleinement mobilisées pour accélérer la sortie des parkings. Suite à la forte affluence, ce sont plusieurs milliers de véhicules qui quittent actuellement le circuit #GPFranceF1
— Venir au Grand Prix de France (@Venir_GPFrance) 24 juin 2018
Un message qui attirait des dizaines de réponses furibondes d'utilisateurs se présentant comme des automobilistes coincés pendant des heures et dénonçant "l'incompétence" et "l'amateurisme" des organisateurs. Plusieurs d'entre eux promettaient de ne jamais revenir au GP de France au Castellet.