Les prises de vue aériennes de ce fort sont inerdites suite à un arrêté paru ce dimanche au Journal Officiel. L'été dernier, un drone avait volé le secteur avant de tomber à l'eau pendant un séjour du président de la République et de son épouse.
A Bormes-les-Mimosas, dans le département du Var, les prises de vue aériennes du fort de Brégançon, résidence officielle d'été des présidents de la République où un drone avait été détecté pendant les vacances d'Emmanuel Macron et son épouse en août, ont été interdites par un arrêté publié dimanche au Journal officiel.
Le texte, initialement révélé par L'Essor de la gendarmerie, précise que "la prise de vue aérienne par appareil photographique, cinématographique ou tout autre capteur" est interdite dans 291 zones du territoire français dont celle du fort de Brégançon, bâtisse fortifiée accessible uniquement par une digue artificielle située sur la commune de Bormes-les-Mimosas.
Au mois d'août 2018, une enquête pour "survol avec aéronef sans pilote d'une zone interdite" avait été ouverte par le parquet de Toulon après le repérage d'un drone au-dessus du fort où le couple présidentiel passait ses vacances.
Pendant cette période, en raison d'un arrêté interministériel du 14 mars 2008, le survol par tout aéronef, à moins de 3.300 pieds (environ 1.000 mètres) et dans un rayon de 3 kilomètres comprenant le fort de Brégançon était interdit.
L'appareil était tombé à l'eau après avoir été neutralisé par brouillage des ondes. L'enquête avait été confiée à la Brigade de recherches de gendarmerie de Hyères et à la Brigade de gendarmerie des transports aériens.