Ce que l'on sait sur le probable féminicide à Saint-Mandrier

Le 12 janvier, dans l'après-midi, à Saint-Mandrier dans le Var, deux corps sans vie ont été découverts dans un appartement. Un homme de 66 ans et une femme de 56 ans. Il s'agit d'un couple séparé. La piste du féminicide est envisagée.

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Deux corps sans vie ont été découverts ce 12 janvier dans l'après-midi, à Saint-Mandrier (Var) dans un appartement. Un homme et une femme qui avaient été en couple par le passé. La macabre découverte a été faite dans l'appartement de la femme de 56 ans. Une enquête a été ouverte pour assassinat et confiée au commissariat de police de La Seyne-sur-Mer.

Le couple était séparé depuis plusieurs années

Selon les premiers éléments communiqués par le parquet de Toulon, les deux personnes décédées ont été découvertes dans l'appartement de la femme de 56 ans à Saint-Mandrier. L'homme découvert à ses côtés est son ancien conjoint, âgé de 66 ans. Le parquet de Toulon indique que le couple était divorcé depuis plusieurs années. "Les deux décès sont consécutifs à des blessures par armes à feu".

Le drame aurait eu lieu le jeudi

Selon le parquet de Toulon, les faits ont eu lieu "vraisemblablement jeudi en soirée" mais les corps n'ont été découverts que "ce vendredi après-midi" par un membre de la famille. La femme était âgée de 56 ans et l'homme de 66 ans. Le parquet privilégie la piste d'un féminicide suivi d'un suicide.

L'homme est entré par effraction dans l'appartement

Selon les premiers éléments de l'enquête, "l'homme s'est introduit la veille au soir dans l'appartement de son ex-femme", en escaladant la façade. Il l'a ensuite tuée par arme à feu et s'est donné la mort. La victime avait bénéficié d'un téléphone grave danger de janvier 2023 à juin 2023. "La victime avait signalé aux services de police avoir recroisé son ex-conjoint en juillet 2023 à Saint-Mandrier", indique le parquet.

L'homme condamné à plusieurs reprises

Le mis en cause avait été déféré en janvier 2023 par le parquet de Toulon pour "harcèlement par ex-conjoint", au préjudice de la victime". Il avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis avec interdiction pendant deux ans d'entrer en contact avec la victime et interdiction de paraître à son domicile. Son casier judiciaire présente également deux autres condamnations, l'une pour des faits d'escroquerie et l'autre pour des faits de conduite malgré l'invalidation de son permis de conduire.

Un drame qui aurait pu être évité

La fédération nationale des victimes des féminicides se dit " consternée par le fait que cette nouvelle victime aurait pu et dû être protégée". Les membres de la fédération souhaitent interpeller "le garde des sceaux et demandent une Inspection Générale de la justice pour savoir pourquoi cet homme après sa condamnation ne bénéficiait pas d'un Bracelet Anti Rapprochement (BAR) ? Que par ailleurs la victime ne disposait plus de son téléphone grave danger depuis juin 2023".

"Cette femme serait encore en vie si son agresseur avait porté un bracelet anti- rapprochement". 

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