Valérie Gomez-Bassac, députée LREM de la 6e circonscription du Var, a révélé sur Twitter que sa permanence avait été vandalisée.
Le rideau de fer, la porte et le mur de l’immeuble abritant sa permanence recouverts d’inscriptions multicolores et hostiles : c’est le tableau qu’à découvert, ce vendredi à la mi-journée, la députée LREM de la 6e circonscription du Var.
Valérie Gomez-Bassac a diffusé sur twitter une photo des dégradations. On peut y lire le prénom "Steeve" tagué en noir (référence à Steve Maia Caniço, le jeune homme retrouvé mort dans la Loire un mois après sa disparition au cours de heurts avec la police), "On est encore là" écrit en jaune fluo (référence au mouvement des "gilets jaunes"), ou encore "Dictature" (un mot d'ordre habituel des manifestations de "gilets jaunes")
Sur les réseaux sociaux, Valérie Gomez-Bassac explique qu’elle a découvert le sinistre à son retour de l’enterrement du maire de Signes, Jean-Mathieu Michel, et affirme : "ma permanence sera toujours ouverte à celles et ceux qui veulent dialoguer. Ces dégradations s'ajoutent à une série trop longue de lieux de démocratie endommagés. Je le déplore et continue d'avancer, ma détermination est entière, le travail continue tout l'été".
Il y a quelques jours, la députée LREM des Hautes-Alpes, Pascale Boyer, avait été visée par des menaces et des insultes.