Le brevet des collèges reporté en raison de la canicule : dernières précisions pour les familles

En raison de la canicule, les épreuves du brevet des collèges, qui devaient avoir lieu cette semaine sont reportées à la semaine prochaine en France métropolitaine en raison de la canicule. Les candidats ayant un billet d'avion ou de train non annulable pourront passer la session de septembre.

L'annonce vient d'être faite ce lundi 24 juin par le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer : les épreuves du brevet du collège sont reportées au 1er et au 2 juillet, donc la semaine prochaine en France métropolitaine.

"En accord avec le premier ministre et en lien avec le ministre de la Santé, j'a décidé de reporter les épreuves pour la France métropolitaine."

On ne peut pas transiger avec la sécurité des élèves.


Ce report des épreuves à lundi et mardi prochains a été décidé "pour garantir la sécurité des élèves", a ajouté le ministre lors d'une conférence de presse, précisant que l'ordre des épreuves serait identique au programme original.

Cette décision rare, est liée à la vague de chaleur annoncée cette semaine sur la France. 

Le rectorat de Nice nous a confirmé l'information. Selon eux, il suffira de "rééditer les convocations". Rien ne change quant à l'ordre des épreuves, le lieu et l'organisation des épreuves.
Les élèves et les professeurs vont recevoir de nouvelles convocations à partir de ce mercredi. Seule la date sera modifiée.
 

Absent ?


► Les élèves qui ne peuvent être présents les 1er et 2 juillet, car ils peuvent avoir des obligations familiales ou des séjours linguistiques prévus, et qui souhaitent passer à la session de septembre, fourniront des justificatifs de billets d’avion ou de train par exemple.
 "J'ai demandé aux principaux de collège d'avoir une vision large de ce qu'est un empêchement, et donc en montrant une preuve, comme le fait qu'on a un titre de transport qui n'était pas annulable", assure-t-il. Interrogé sur la possibilité de présenter un mot écrit des parents, le ministre répond que "tout ceci sera donné aux principaux de collèges pour leur permettre d'avoir les points de repères nécessaires."
 

Parents séparés ?


Le ministre a également indiqué, en faisant référence aux enfants de parents séparés, que "les circonstances familiales justifiées seront un critère suffisant pour passer la session de septembre". La session de remplacement risque donc d'être très prisée, mais cela ne fait pas peur au ministre : "Il y aura forcément du monde en septembre, mais l'Education nationale est une grande maison capable de s'organiser."
 
Selon le ministre, "cette décision a été prise pour garantir la sécurité des collégiens de troisième. Il est en effet impensable de laisser des élèves composer dans des salles surchauffées durant plusieurs heures. Nous souhaitons prendre aucun risque et assurer, en toutes circonstances, les meilleures conditions pour les élèves. En cas d’empêchement majeur, les élèves pourront participer à la session de mi-septembre."

Les réactions :

 
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées. Ainsi sur notre page Facebook, pour Daniele Bailet Belouzard c'est "du grand n’importe quoi ! Où est le temps où nous n’avions pas ou peu de chauffage l’hiver ! Et l’été l’école durait jusqu’au 15 juillet ! Donc grosses chaleurs sans clim !’ Pauvre génération trop protégée ! L’avenir en sera encore plus difficile ! .... Pathétique .. Lamentable .. "

Pour Sonia Garofalo, la réaction est plus inquiète : "Aujourd'hui le collège m'a donné la convocation et c'est maintenue pour jeudi collège de la Colle sur Loup !"
 
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