La foudre avait déclenché un incendie le vendredi 28 août dernier dans l'enceinte du camp militaire de Canjuers, dans le Var. 150 hectares de maquis avaient été ravagés. Ce vendredi, une reprise de ce feu a nécéssité de gros moyens d'interventions, notamment aériens.
Plus de 100 sapeurs-pompiers étaient engagés pour combattre un incendie le 28 août dernier sur la base militaire de Canjuers dans le Var. Durant la semaine, des moyens terrestres étaient en surveillance. Une semaine plus tard le feu a redémarré.
En effet ce vendredi 4 septembre, près de 5 hectares de végétaux sont partis en fumée suite à la reprise en fin de matinée de ce feu. De gros moyens civils est militaires ont été déployés sur place : 9 camions d'attaque, 3 hélicoptères bombardiers d'eau et 4 Canadairs. Ces derniers ont assuré quatre largages pour venir à bout des flammes.
Voici à quoi ressemble un réceptacle d'artillerie :Les exercices militaires étant stoppés en été, il semble que ce feu ait été déclenché initialement par un coup de foudre.Le feu s'est réactivé dans le réceptacle d'artillerie, c'est la zone qui reçoit les obus des tirs d'entraînement. Elle ne peut être survolée par les Canadairs ou hélicoptères car avec la chaleur il pourrait y avoir un risque d'explosion si à terre un obus non explosé était présent.
Vers 15h45, le feu était fixé. En tout, sur les deux journées 155 hectares ont brûlés.
Plusieurs champs de tir sur le camp
Ce plateau de Canjuers abrite depuis 1971 le camp géré par l'Armée de Terre.
C'est le plus grand camp d'Europe continentale (ses dimensions : 35 km sur 10 km). Il dispose de plusieurs champs de tir (Champ de tir de Lagne pour les tirs mobiles, champ de tir des Amandiers pour les tirs fixes, champs de Tir de Coreillas et de La Bussière pour les missiles longues portées), de réceptacles pour les tirs d'artillerie et permet l'organisation de manœuvres interarmes.
Il dispose, en outre, de la possibilité d'autoriser des tirs d'exercice de lance-roquettes multiples (LRM).