René Lorillère était un jeune appelé varois lorsqu'il a été envoyé à Mururoa, épicentre des essais nucléaires français. Il décédera d'un cancer en 2003 à l'âge de 51 ans. Sa femme depuis mène le combat pour la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat. La justice vient de lui donner raison.

Il aura fallu douze ans d'une bataille judiciaire éprouvante pour qu'Halima, l'épouse de René Lorillère, remporte enfin une première bataille. 

1973. Ce jeune appelé arrive à Mururoa en Polynésie Française. Dans le plus grand secret, l'armée française multiplie les essais nucléaires. Des milliers de soldats sont là pour préparer, entretenir, nettoyer. René est l'un d'eux. Il fait partie des hommes chargés de la maintenance des hélicoptères utilisés sur le site et donc contaminés.

Irradié, il connaît à son retour en métropole les premiers effets. Il perdra un rein moins de deux ans plus tard. Avant de décéder en 2003 d'un cancer des poumons à seulement 51 ans.

Récemment, le tribunal administratif puis la cour d'appel administrative ont successivement reconnu la responsabilité de l'Etat dans ce dossier. Mais le combat d'Halima Lorillère ne s'arrête pas là car ses enfants et petits-enfants souffrent à leur tour de problèmes de santé.

Essais nucléaires français... ces militaires oubliés ; un dossier signé Nathalie Ramirez et Patrick Curt : 

 

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