Dans le cadre de leur formation, les stagiaires participent à l'évacuation d'épaves jetées au fond du lac du Dramont, à Saint-Raphaël.
Trente kilos de matériel sur le dos, pour une plongée qui doit permettre d’évacuer... plusieurs tonnes de déchets du fond du lac du Dramont. A Saint-Raphaël, c’est la mission du jour pour les stagiaires de l'école nationale des Scaphandriers de Fréjus.
Une fois l’épave repérée, le plongeur la fixe au moyen d’une manille au câble d’une grue qui devra les extraire du plan d’eau explique Tom Chiron, l’un des scaphandriers stagiaires.
Sur terre comme sous l'eau, la concentration est maximale. Objectif : repérer puis remonter à la surface ces épaves de voitures ou de moto. Certaines polluent le plan d'eau depuis des dizaines d'années.
"Ce lac était très pollué, entre autres par des scooters et des motos volés, des caddies, explique Christophe Peretti, l'instructeur. On essaie d’évacuer d’abord le carburant et ensuite tout ce qui est ferraille, pour redonner un aspect naturel au fond du lac".
Découper les voitures sous l'eau !
Problème : certaines épaves, comme cette voiture, sont trop lourdes. Il va donc falloir les découper sous l'eau avant de les remonter. Un challenge de plus, avec le manque de visibilité.
Au début la visibilité est bonne mais une fois qu’on commence à travailler et à remuer la vase, la visibilité devient presque nulle et là ça devient plus compliqué.
Victor Goncalves, scaphandrier stagiaire
L'opération de dépollution va durer encore plusieurs jours, afin de remonter un maximum de déchets.