"Il n'y a pas que des morts pour la France" : un ancien militaire sensibilise la population aux blessés de l'armée

Jean-Louis Martinez, un ancien militaire, a choisi de parcourir la France à pied pour sensibiliser la population aux blessés de l'armée. Et notamment ceux victimes du syndrome post-traumatique. Il était il y a quelques jours dans le Var, entre Bagnols-en-Forêt et La Motte.

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Il marche 28 km chaque jour. À 69 ans, Jean-Louis Martinez parcourt les routes de France à pied pour les blessés physiques et psychologiques, militaires, pompiers, police. Parti de Colmar il y a six mois, il se trouve en cette fin octobre sur les sentiers varois. Le 24 octobre, il était attendu aux abords du monument qui commémore le débarquement de Provence.

Sur son dos, un sac bardé d'innombrables souvenirs de voyage. Et de rencontres. En sept mois, il a parcouru plus de 4 500 km : "Ça fait chaud au cœur et comme partout où je passe, il y a une solidarité", résume Jean-Louis Martinez, ancien sous-officier et médaillé militaire, avant de poursuivre : "Ce sont ces gens-là, ceux que je rencontre, qui me font avancer".

Sensibiliser au stress post-traumatique

Pour Eileen Ferrand, la fondatrice du Rotary club de La Motte, "cela est très important, car il est le premier à braquer les projecteurs sur ce problème."

Le problème que défend Jean-Louis, c'est celui du sort des blessés de l'armée et des forces de l'ordre. Ancien sous-officier, il a lui-même été victime de stress post-traumatique : "Moi, je veux que la population sache que ça existe, qu'il y a des blessés, il n'y a pas que des morts pour la France et notamment les post-traumatiques, car ce sont des blessures qui ne se voient pas."

Une cause qu'il défend à la mairie de La Motte où il est accueilli en héros : "C'est fabuleux qu'une personne comme ça qui se retrouve à la retraite, à 69 ans, puisse penser aux autres, c'est fantastique" estime Philippe Roux, le premier adjoint à la mairie de La Motte.

Après la Motte, le périple de Jean-Louis se poursuit à Vidauban, puis Brignols, avant Marseille, le 2 novembre, où il gravira les 200 marches de Notre-Dame-de la Garde. Il doit alors lancer un appel aux dons au profit des blessés.

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