C'est, dit- elle, son dernier livre. Une sorte de testament, co-signé avec Anne-Cécile Duprelle, qui a recueilli les confidences de celle qui est une icône mondiale, d'abord pour le cinéma, ensuite pour la cause animale. Les "Larmes de combat" est sorti ce jeudi dans les librairies.
Un livre de Brigitte Bardot, c'est un événement. Le dernier " Un cri dans le silence" remonte à 2003, et il avait fait polémique. Cette fois, Brigitte Bardot, 83 ans, explique que "Larmes de Combat", paru chez Plon ce jeudi, co-écrit avec Anne-Cécile Huprelle à la Garrigue à St-Tropez, sera son dernier ouvrage, une sorte de livre testament de 250 pages dans lequel elle revient sur sa vie, le cinéma, son cancer du sein, mais aussi et surtout la cause qu'elle défend depuis qu'elle a arrêté le cinéma en 1973 : les animaux.
La cause animale, une révélation avec Roger Vadim
La star, qui a crevé l'écran en 1956 à 22 ans dans le film "Et Dieu créa la femme", dit avoir toujours été sensible à la cause animale. "Enfant, je savais, je pressentais être un animal."
Son premier mari, Roger Vadim, lui a ouvert les yeux sur les conditions de mise à mort dans les abattoirs, relate-t-elle. Son changement radical de vie en 1973 lui a ensuite permis de se consacrer entièrement à son "combat pionnier" et souvent mal compris. "Ma première partie de vie fut comme le brouillon de mon existence", quand la deuxième a apporté "les réponses aux questions que je me posais jusque-là".
Ses déceptions
Sortie aujourd'hui du dernier livre de Brigitte Bardot "Larmes de combat", une vie au service de la cause animale... Brigitte Bardot reverse l'intégralité de ses droits sur cet ouvrage à la Fondation https://t.co/ZoiupEm2oG pic.twitter.com/BjUskrRMNU
— FONDATION B. BARDOT (@FBB_PORTEPAROLE) 25 janvier 2018
Brigitte Bardot revient sur sa lutte pour les bébés phoques, la création de sa fondation et s'en prend pêle-mêle à la
corrida, la chasse, les zoos, l'élevage industriel, la fourrure ou encore la consommation de viande de cheval dont elle espère voir l'abolition "avant sa mort".
Elle fustige aussi Nicolas Sarkozy et Nicolas Hulot, deux "grandes déceptions" politiques sur la protection des chevaux et l'abattage des loups.
La maternité
Son avant-dernier livre avait été polémique après ses propos sur sa grossesse et son ressenti sur la maternité, Brigitte Bardot explique cette fois que ses relations avec son fils Nicolas sont normalisées.
L'immigration
Condamnée à cinq reprises pour incitation à la haine raciale, Brigitte Bardot explique qu'elle ne pense pas nourrir de haine raciale, mais qu'elles'oppose simplement à l'égorgement à vif pratiqués lors des abattages rituels.
La mort
Brigitte Bardot souhaite être enterrée à la Madrague à St-Tropez, non loin de ses animaux qui constituent "sa famille proche". Elle dit avoir "peur de la mort" et trouver refuge dans son "rapport personnel avec la Sainte Vierge".
Elle espère laisser le souvenir d'une femme qui aura levé le tabou de "l'humanité animale, de l'animalité humaine" et plaide pour "un avenir commun" à tous les êtres vivants. "Mon passage sur Terre n'aura donc pas été vain. Et mon âme sera enfin en paix."