Partis le 29 septembre de Monaco, les membres de l'expédition scientifique rapportent images et informations récoltées dans le Sanctuaire Pelagos, zone de protection des cétacés en Méditerranée. Premier bilan.
Trois semaines en mer. Trois escales seulement. Partis de Monaco le 29 septembre dernier, les membres de l'expédition Explore Pelagos n'ont posé le pied qu'à Gênes (Italie), Bastia (Corse), et maintenant Sainte-Maxime (Var). Mais surtout, ils ont parcouru des centaines de miles en pleine Méditerranée, au cœur du Sanctuaire Pelagos.
Cette zone de protection des cétacés de 87.500 km² a été créée en 1999 entre la France, Monaco et l'Italie.
Le grand public ne le sait pas forcément, mais nous avons, dans ce Sanctuaire Pelagos, la deuxième espèce la plus grande au monde, le rorqual commun, ou le cachalot, qui sont des espèces menacées.
Hélène Labach, directrice de l'association MIRACETI
Dans cette immensité, les membres de l'association MIRACETI, à l'origine du projet Explore Pelagos en collaboration avec la Fondation 1 Ocean, ont pris le temps d'observer. Et de recueillir de précieuses informations sur les populations de cétacés résidant dans le sanctuaire.
Une vingtaine de cétacés ont ainsi pu être étudiés. Des cachalots. Des dauphins. Des baleines à bec de Cuvier.
La baleine à bec de Cuvier est une espèce assez rare sur les côtes françaises. Nous avons eu la chance d'en observer au niveau du golfe de Gênes. C'était une première pour certains membres de l'équipage !
Céline Tardy, chargée de mission
Au-delà de l'approfondissement des simples connaissances sur les populations de cétacés, ce projet Explore Pelagos vise aussi à étudier l'impact des activités humaines sur cette faune marine. Et à terme, à proposer des mesures de protection plus ajustées aux réalités du terrain.
A Sainte-Maxime, où le catamaran a fait escale, une exposition sur le Sanctuaire Pelagos est à découvrir à la médiathèque.