Comme de nombreux secteurs d'activités, les parcs animaliers attendent leur prochaine réouverture au public avec impatience. C’est le cas du zoo de Sanary-sur-Mer qui voit ses revenus financiers chuter jour après jour. En attendant, il faut tenter de survivre à cette crise.
Sur le site et la page Facebook du zoo de Sanary-sur-Mer, depuis le mois de novembre, un message sans équivoque :
« Suite aux mesures gouvernementales annoncées , ZOA ferme ses portes jusqu'à nouvel ordre.
Comme lors de la précédente fermeture, les soigneurs vont travailler en équipe réduite et continuer à prendre soin des animaux du parc.
Nous avons déjà hâte de vous retrouver, prenez soin de vous. »
Privé de publics et donc revenus financiers, le propriétaire de ce zoo tente de se débrouiller pour maintenir les installations en état et les animaux en bonne santé en espérant une réouverture rapide. Un véritable challenge.
« Tous nos projets sont en stand by » Frédéric Tardy, Directeur du zoo
Dans le zoo de Sanary-sur-Mer, une volière devait être construite pour accueillir des petits singes africains. Mais depuis la crise sanitaire, ce projet a dû être abandonné.
Nous n’avons plus les moyens de faire intervenir une entreprise externe, donc nous travaillons en interne.
Pendant le premier confinement, ce zoo avait bénéficié d’aides de la part du gouvernement, à hauteur de 30.000 euros. Mais elles sont, pour l’heure, toujours en négociation.
Nous essayons d’avancer comme nous le pouvons. On puise dans notre trésorerie mais elle n’est pas extensible à l’infini.
30 mille euros par mois dépensés à perte pour maintenir le zoo
Nourrir les quelques 300 animaux du parc, entretenir les installations comme les enceintes notamment coûtent au directeur du zoo 30 mille euros par mois. Pour garder la tête hors de l’eau, il a divisé par 3 son budget d’aménagement annuel. Seuls l’accueil et les chemins d’accès pont été rénovés.
Les conséquences sur les salariés
Lors du premier confinement, les aides de l’état n’avaient pas empêché le placement en chômage partiel de la quasi-totalité des employés. Qu’en sera-t-il de ce confinement ? Une question qui hante les esprits.