La garde à vue de la femme de 24 ans, qui a agressé au cutter deux clients du magasin Leclerc à la Seyne-sur-Mer en criant Allah Akbar, a été prolongée. L'enquête se poursuit pour comprendre ses motivations.
La garde à vue de la jeune femme qui a agressé deux personnes au cutter dans un supermarché de La Seyne-sur-mer ce dimanche est donc prolongée. Agée de 24 ans, elle est arrêtée ce dimanche, après l'agression de deux personnes dans un supermarché Leclerc, situé sur la commune de la Seyne-sur-Mer.Ce matin, une cellule psychologique attendait les salariés de ce magasin, encore sous le choc.
En fin de matinée ce dimanche, cette cliente habituelle du magasin Leclerc, entièrement vêtue de noir, attaque un client au cutter alors qu'il patiente à la caisse du supermarché, puis en criant "Allah Akbar", elle blesse une caissière qui s'interpose.
Quelles motivations ?
Une expertise psychiatrique de la jeune femme de 24 ans, ordonnée par le parquet de Toulon, "a pu être réalisée", selon l'AFP, et c'est bien le parquet de Toulon, et non le parquet antiterroriste de Paris qui est saisi de l'enquête.
Les tests psychologiques laissent dire que la jeune femme est bien responsable de ses actes. "L'examen psychiatrique effectué par un expert psychiatre l'a déclarée responsable des faits, avec aucune atténuation de sa responsabilité. Elle est handicapée adulte, mais handicapée physique", a souligné le parquet.
L'enquête de la police judiciaire de Toulon cherche donc à présent à déterminer les motivations de la jeune femme, qui avait l'habitude d'invectiver le personnel du Leclerc et présente "des troubles psychiatriques avérés" selon le procureur de la République Bernard Marchal.
Plusieurs témoins rapportent qu'elle a dit que c'était Allah qui lui demandait de faire ça, qu'ils étaient tous des mécréants, et qu'elle voulait que la police la tue
avait aussi indiqué Bernard Marchal ce dimanche.
Un ordinateur saisi
La perquisition du domicile de la jeune femme, qui vit seule dans un studio de Saint-Mandrier, n'a permis de trouver "qu'un vieux Coran et un drapeau algérien" selon le procureur. Son ordinateur a été saisi par les enquêteurs.
AVEC L'AFP.