Virus West Nile : cinq nouveaux cas autochtones détectés dans le Var, plusieurs hospitalisations

Le nombre de cas d'infection autochtones par le virus de la "fièvre du Nil", transmis par les moustiques, s'élève à dix dans le département du Var ce jeudi 29 août. Quatre malades ont dû être hospitalisés.

"L’épisode d’infection au virus West Nile se poursuit avec l’identification de cinq nouveaux cas humains portant à dix le nombre total de cas autochtones depuis la mi-juillet à Ollioules, La Seyne-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages et Sanary-sur-Mer", indique l'Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte-d'Azur dans un communiqué diffusé ce jeudi. L'ARS Paca précise que "parmi ces dix cas, quatre ont présenté des formes neuro-invasives nécessitant une hospitalisation" dans le Var.

Le West Nile est un virus des oiseaux qui peut être transmis à l'Homme via la piqure d'un moustique. Les habitants des communes concernées ont dû recevoir le 23 août un SMS les informant de la présence de cas dans leur secteur et leur donnant des conseils.

Se protéger des moustiques

En prévention, il faut se protéger des moustiques, vecteurs de la maladie. En cas de symptômes tels qu'une soudaine apparition de la "fièvre accompagnée de maux de tête, de douleurs musculaires, d’une éruption cutanée, voire des troubles du comportement ou des propos incohérents", il faut consulter rapidement un médecin.

Mais l'Agence régionale de santé précise que "dans la plupart des cas, l’infection humaine à virus West Nile est asymptomatique". Par mesure de précaution, "des mesures de sécurisation des dons de sang et d’organes dans le Var ont temporairement été mises en œuvre par l’Établissement français du sang et l’Agence de biomédecine" poursuit l'ARS.

L’homme, tout comme cheval, représente un "culs-de-sac épidémiologiques" pour le Virus West Nile indique Santé publique France : "la quantité de virus dans le sang (virémie) est insuffisante pour infecter le moustique lors d’une piqûre et permettre ainsi la transmission de la maladie".