Plus de 3 000 cas de dengue ont été recensés en France depuis le début de l'année. Depuis le 14 août, dix cas autochtones ont été détectés dans une commune du Vaucluse, à Sainte-Cécile-les-Vignes.
Ce jeudi 22 août, l'ARS (Agence régionale de santé) de Paca a indiqué avoir détecté dix cas de dengue, maladie transmise par des moustiques tigres, chez des personnes résidant dans le Vaucluse à Sainte-Cécile-les-Vignes.
Le premier cas a été analysé par un professionnel de santé le 14 août dernier. Plusieurs cas autochtones, personnes infectées sans avoir voyagé, ont par la suite été détectés dans le même quartier de cette commune vauclusienne.
Depuis le début de l'année, plus de 3 000 cas de dengue ont été signalés en France métropolitaine en date du 9 août.
Nausées et maux de tête
En France métropolitaine, la dengue se transmet par l'intermédiaire d'un moustique tigre, appelé Aedes albopictus, infecté lui-même par le virus de la dengue. Les personnes contaminées peuvent être prises de maux de tête, nausées et vomissements pendant deux à sept jours. La convalescence peut s'étendre sur environ deux semaines.
L'ARS précise que "la dengue est une maladie généralement bénigne bien que temporairement invalidante".
⚠️#dengue #Vaucluse |🦟10 cas de dengue ont été détectés chez des personnes résidant à Sainte-Cécile-les-Vignes dans le Vaucluse.
— ARS Paca (@ARSPaca) August 22, 2024
👉Une démoustication a été réalisée dans la commune par l’@EIDMediterranee.
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La maladie peut évoluer vers une forme plus grave, la "dengue sévère" dans environ 1 % des cas. Les personnes touchées ressentent des douleurs abdominales sévères, vomissements persistants et hémorragies multiples, gastro-intestinales ou cérébrales.
Stopper la propagation du virus
Pour éviter la propagation de la dengue, Sainte-Cécile-les-Vignes a réalisé une démoustication sur la voie publique et dans les jardins privés. Ils ont tenté d'éliminer tous les foyers de moustique et les moustiques adultes pour éviter que d'autres personnes du quartier ne soient contaminées.
En parallèle, une enquête en porte-à-porte a été réalisée par l'ARS Paca et Santé publique France dans une centaine de logements.
Les hôpitaux, médecins libéraux et laboratoires d'analyse sont mobilisés pour prendre en charge toutes personnes présentant des symptômes dans la commune.
L'ARS Paca nous donne quelques conseils pour éviter de se faire piquer. Il faut utiliser un répulsif cutané antimoustique le matin et en fin de journée sur les zones où la peau n'est pas couverte, porter des vêtements couvrants et amples et utiliser des climatiseurs ou des ventilateurs dans son logement.
À l'extérieur de son domicile, toutes les coupelles et autres contenants où l'eau stagne doivent aussi être vidés, les larves de moustiques ne pouvant vivre que dans l'eau. Les seaux et arrosoirs doivent également être mis à l'abri et les bidons ou fûts d'eau être fermés hermétiquement ou couverts par une moustiquaire.
Enfin, si vous ressentez de la forte fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, douleurs oculaires, fatigue, maux de tête, l'ARS vous invite à consulter immédiatement un médecin traitant.