Un homme de 32 ans a ouvert le feu, ce 13 février vers 9 heures, au 54 rue Meyre dans le quartier la Loubière à Toulon, blessant grièvement ses voisins du dessus, un homme et une femme d'une trentaine d'années.
Il était près de 9 heures, ce jeudi 13 février, quand des coups de feu ont éclaté dans les parties communes d'une maison de plusieurs appartements située au 54 rue Meyre dans le quartier de la Loubière à Toulon.
Alerté par les cris de détresse d'une femme, ce sont des voisins qui ont prévenu la police qui a aussitôt procédé au bouclage de l'ensemble du quartier.
Une crise de paranoiat serait à l'origine du drame
Selon le parquet du Var, une violente crise de paranoiat aurait déclanchée le coup de folie de l'homme qui est à l'origine des coups de feu.L'auteur des faits a blessé grièvement ses deux voisins. Un couple de trentenaires, brésilien, qui habitait au-dessus de chez lui. L'homme est gravement touché à l’aine, plusieurs de ses organes sont touchés. En fin d'après-midi son pronostic vital est toujours engagé.
Sa compagne, touchée à deux reprises à l’épaule, a également été transportée à l’hôpital, mais ses jours ne sont pas comptés.
Le jeune enfant du couple, un garçon de 4 ans a assissté a toute la scène. Choqué, il a été confié à un membre de la famille.
L'auteur des coups de feu attendait la police pour se rendre
C'est à 9h 30 que la police a pénétré dans l'appartement du tireur. L'homme assis à une table, buvant un café attendait les forces de l'ordre, armé d'un pistolet. Il s’est rendu en n'opposant aucune résistance.A son domicile, les enquêteurs ont retouvé un fusil à pompe, bons nombre de cartouches calibre 12, deux pistolets à poudre noire et un couteau de combat.
Âgé de 32 ans, l'agresseur a été placé en garde à vue au commissariat de Toulon pour tentative d'homicide volontaire.
Examiné, ensuite, par un psychiatre, il a, aussitôt, été hospitalisé sous contrainte en hôpital psychiatrique.
Un homme connu de la police pour agression sexuelle et troubles psychiatriques
L'homme était connu des services de police et des services psychiatriques toulonnais.Son casier judiciaire fait état d'une condamnation, le 30 septembre 2011, pour faits d'agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Jugé, il a été condamné à 3 ans de surcis et mise à l'épreuve.
La sûreté départementale du Var, saisie de l'enquête, a requalifié la tentative d'homicide volontaire en tentative d'assassinat.