C'est une année de moyenne production, d'abord en raison de la sécheresse, mais aussi à cause d'insectes ravageurs. C'est la période de la récolte de la figue dans le Var. La production durera jusqu'à la mi-novembre.
Il est un fruit qui a la forme d'une goutte d'eau. Sa couleur ? C'est du violet avec des nervures noires. Sa variété ? Bourjassotte noire, la variété du bassin méditerranéen depuis l'Antiquité.
La figue de Solliès, commune située à l'est de Toulon, a une chair rouge extrêmement parfumée et elle bénéficie label "appellation d'origine contrôlée" par décret du 28 juin 2006 (Journal officiel du 30 juin 2006) sous la dénomination Figue de Solliès.
La production est exclusivement issue des communes suivantes : Belgentier, Carqueiranne, Cuers, la Crau, La Farlède, La Garde, Hyères, La Londe-les-Maures, Le Pradet, Solliès-Pont, Solliès-Toucas, Solliès-ville, La Valette. Les communes de Pierrefeu et Puget-ville sont concernées en partie.
Une production précoce
Cette année, la production est précoce. Béatrice Lambert est productrice à La Crau, elle est dans son verger depuis la mi-août et elle n'est pas mécontente de sa production.
Les fruits sont beaux, les calibres sont plus importants et l'absence de pluie n'a pas impacté la récolte.
Béatrice Lambert, productrice à La Crau
Et c'est à la coopérative de Solliès-Pont qu'elle apporte sa production. Copsolfruit, c'est son nom, tourne à plein régime. Nicolas Chauvin en est le directeur. Il confirme la tendance.
On a des taux de sucre intéressants, élevés. Le fruit est beau, le fruit est bon ! On a démarré la récolte quelques jours plus tôt, mais les volumes se font un peu attendre.
Nicolas Chauvain, directeur de Copsolfruit
Une production pour le marché français
Pour le consommateur, l'attribution de l'appellation d'origine contrôlée est une garantie pour le consommateur. Elle est garante d'une vraie visibilité. Daniel Suzanne est le président du syndicat AOP Figue de Solliès. Il est catégorique.
Le marché français se porte très bien, on n'arrive pas à fournir la demande. On a des volumes qui ont baissé. L'export est quasi inexistant par manque de volumes et en raison du coût du transport.
Nicolas Chauvin, directeur de la Copsolfruit
Cette filière de la "figue de Solliès" représente 4 à 5 millions de chiffre d'affaires direct chaque année.
- avec eric ambrosini-