Lisa Leplus, une Varoise en route pour le championnat du monde de patinage synchronisé au Canada

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Cette jeune femme de 24 ans a appris à patiner à La Garde dans le Var. Depuis deux ans, elle fait partie de l'équipe qui représente la France en patinage synchronisé. L'équipe part bientôt pour le Canada pour participer au championnat du monde.

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A seulement 24 ans, Lisa Leplus compte déjà une vingtaine d'années de patinage derrière elle. Originaire de La Garde dans le Var, elle habite désormais à Lyon où elle est membre de l'équipe des Zoulous, une équipe lyonnaise qui représente la France en patinage synchronisé à l'international.

Du 7 au 9 avril, les Zoulous partiront direction le Canada pour participer au championnat de monde de patinage synchronisé. C'est la première fois que Lisa Leplus concourt dans cette compétition. "A cause de la crise du Covid, le championnat n'a pas eu lieu l'année dernière, explique-t-elle, déçue. Je ne réalise pas trop que nous partons bientôt parce qu'on s'est tellement dit qu'on n'allait pas partir encore à cause du Covid..." Mais elle a de quoi lui donner le sourire :

Ce sera la première fois que je vais au Canada !

Lisa Leplus, membre de l'équipe de France de patinage synchronisé

Attention à ne pas confondre patinage synchronisé avec le patinage artistique ou la danse sur glace, plus populaires. Dans cette discipline que pratique Lisa Leplus, une équipe mixte de 16 patineurs réalise des programmes courts et longs tous en même temps sur la glace. 

Objectif 10e place

Au championnat du monde, la France affrontera 22 autres équipes nationales. L'objectif des Zoulous est la dixième place : 

Le meilleur score que la France n'ait jamais fait, c'est d'atteindre la 11e place. A nous de faire mieux !

Lisa Leplus

Pour attraper cette dixième place, il leur faudra dépasser les Japonais, les Italiens mais aussi les Allemands et les Hongrois. Ce sont les adversaires que Lisa Leplus redoute le plus.

Pour les impressionner, les Zoulous prévoient un programme court sur le thème de l'Afrique et un programme long autour de la langue des signes. "On a choisi le thème de l'Afrique pour faire écho au premier thème que l'équipe avait choisi il y a 30 ans, à son commencement, détaille la patineuse. C'est un programme dynamique et joyeux qui va nous permettre de faire la fête sur la glace. En revanche, le programme long est plus engageant, plus lyrique et beaucoup plus dans l'émotion." 

Durant ces danses, Lisa Leplus aura l'occasion de montrer sa spécialité : "la spirale de la mort". Ce nom un peu effrayant cache en réalité une figure très gracieuse. Un patineur fait tourner l'autre qui se retrouve très proche et parallèle au sol.

Passionnée depuis son enfance

Le patinage est une passion qui anime Lisa depuis son plus jeune âge. 

Ma mère a voulu m'apprendre à patiner avant qu'on y aille avec l'école. Depuis, je ne me suis jamais arrêtée.

Lisa Leplus

Lisa a tout essayé dans le patinage : l'artistique et l'individuel, le ballet sur glace, mais aussi bien sûr, le synchronisé qui a sa préférence depuis deux ans. Plus jeune, elle a appartenu aux clubs de La Garde, d'Aubagne et de Marseille. C'est pour intégrer l'équipe des Zoulous - et ainsi concourir dans des compétitions internationales - qu'elle a dû déménager à Lyon. "Le soleil du Sud et la mer me manquent un peu, c'est vrai", admet la jeune femme.

A côté de son occupation de patineuse, Lisa Leplus est kinésithérapeute. "Comme ce n'est pas un sport très connu, je me dois d'avoir un métier à côté", explique-t-elle. Mais même ça, elle arrive à le lier à sa passion. Il lui arrive de faire la kiné pour ses coéquipières. 

Elle espère un jour voir son sport intégrer la liste des disciplines disputées aux Jeux Olympiques. Il y a des espoirs pour 2026... Pour cela il faudrait que les équipes passent à 12 membres, contre 16 actuellement. Mais Lisa Leplus sait déjà que, si le patinage synchronisé devient un sport olympique pour les JO d'Hiver 2026 de Milan,  elle aura probablement pris sa retraite d'ici là. 

Elle pourrait peut-être y aller en tant que kinésithérapeute ? "Ah oui, peut-être ! Ce serait bien !", s'exclame la patineuse, pleine d'espoir.

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