Ils se sont réunis devant les portes du centre de détention pour dénoncer l'attaque d'un fourgon qui transportait un détenu de Béziers au tribunal de Tarascon en début de semaine et ils demandent la reconnaissance de la pénibilité de leurs conditions de travail.
Ce jeudi matin, les détenus restent dans l'enceinte du centre de détention de Toulon-La Farlède. Pas d'extraction judiciaire, depuis le petit matin, le personnel de la prison a décidé de manifester et de bloquer les transferts.
Ils dénoncent l’attaque à l’arme lourde de leurs collègues de Béziers, qui a permis l'invasion d'un détenu en cours de transfert au palais de justice de Tarascon.
"C'est quelque chose qui aurait pu être dramatique", déclare le procureur de la République de Tarascon. Une attaque menée par un commando armé contre une escorte pénitentiaire, devant le palais de justice, a permis l'évasion d'un détenu plusieurs fois condamné #AFP pic.twitter.com/876dRh8cS8
— Agence France-Presse (@afpfr) 28 janvier 2019
Ils rappellent que leurs missions ne cessent de s'accroître.
Ils demandent de meilleures conditions de travail, la reconnaissance de la pénibilité de leur métier avec le passage d'un échelon pour rendre le métier un peu plus attractif.
L'attaque de Tarascon est la deuxième tentative d'évasion lors d'un transfert cette année en France.
Selon les syndicats il manquerait 150 postes dans la région pour assurer ces missions.