Doriane a été victime de féminicide : elle a retrouvée morte le 18 juillet au matin devant sa résidence du Plan de la Tour. Le principal suspect est un ex-compagnon. Son village lui a rendu hommage ce mercredi 21 juillet. En revanche, la marche blanche prévue dimanche n'aura pas lieu.
Le village du Plan de la Tour est sous le choc depuis que le corps de Doriane a été retrouvé dimanche 18 juillet devant sa résidence, avec une balle dans la tête. "Le Plan de la Tour c’est 3.000 habitants, c’est une grande famille, nous nous connaissons tous. On ne s’imagine pas qu’une telle tragédie puisse arriver chez nous", a expliqué la page Facebook de la mairie.
Pour rendre hommage à la jeune trentenaire, quelques minutes de silence ont été observées le mercredi 21 juillet à 18h sur la place Foch du village. "Tous les Plantourians s’associent à la douleur de la famille de Doriane, nos pensées vont à sa fille, ses parents, sa sœur et son frère", a également écrit la mairie. Environ 300 personnes se sont réunies en sa mémoire.
En revanche, la marche blanche en sa mémoire qui devait se tenir dimanche 25 juillet ne se déroulera finalement pas : "après avoir reçu aujourd'hui la famille de Doriane, il a été convenu d'un commun accord, que la marche blanche envisagée dimanche midi n'aurait pas lieu. Nous vous remercions de votre compréhension et vous demandons de respecter cette volonté", a expliqué la mairie jeudi 22 juillet.
Le principal suspect du meurtre de Doriane est un homme d'une trentaine d'années, Marc Floris, avec qui elle aurait entretenu brièvement une relation sentimentale. Les raisons du meurtre seront néanmoins difficiles à comprendre puisque le suspect a été retrouvé mort près de Gréolières dans les Alpes-Maritimes, mardi 20 juillet.
Il était recherché par les gendarmes depuis dimanche. Les causes de la mort ne sont pas encore connues et le procureur a estimé que "la thèse du suicide ne doit pas être écartée". L'enquête devrait apporter plus de réponses sur les circonstances du décès.
Selon les chiffres du ministère de la Justice, 90 femmes ont été tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints en 2020 et 146 en 2019.