Avignon : 13 à 18 ans de prison requis pour le braquage d'une bijouterie à Valréas

La cour d'assises du Vaucluse a requis ce jeudi des peines de prison allant de 13 à 18 ans pour les cinq jeunes accusés du braquage d'une bijouterie et d'une tentative de vol avec violence d'un supermarché. Cela s'était passé à Valréas en 2012.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Des peines de 18 ans de réclusion ont été requises jeudi à l'encontre de quatre des cinq hommes jugés depuis lundi par la cour d'assises du Vaucluse
pour un braquage et une tentative de vol avec violences en 2012. Une peine de treize ans d'emprisonnement a été demandée à l'encontre d'un accusé
contre lequel n'est retenu que le braquage d'une bijouterie et qui n'a pas exercé de violences.

Des accusés âgés de 21 à 23 ans

Vous devez répondre de choix de mauvaise vie, parce que vous avez préféré situer votre choix d'appartenance au clan au-dessus des règles sociales"


a estimé l'avocate générale, Cécile Chapart, avant de requérir 18 ans de réclusion criminelle contre quatre des cinq accusés, âgés de 21 ans à 23 ans. L'un d'entre eux, qui comparaît  libre, conteste sa participation aux faits.

Ils forcent les employés à se dévêtir

Lors d'une tentative de vol avec violences dans un supermarché à Valréas en 2012, les braqueurs avaient forcé des employés à se dévêtir.

Ce clan avec ses propres règles de fonctionnement en marge des valeurs positives"


a lancé la magistrate, dressant "un bien triste constat de jeunes gens désoeuvrés" de la cité de La Barbière, quartier sensible d'Avignon, "qui s'entraînent entre eux à des défis extrêmement violents et extrêmement dangereux". 

Coups de poing et coups de crosse

Neuf employés d'un supermarché de Valréas, commune située dans le nord du département, avaient été emmenés, peu avant 6h le 4 octobre 2012, dans la salle des coffres par quatre individus cagoulés dont deux étaient armés d'un fusil à pompe et d'un pistolet. Agenouillés, ils avaient reçu coups de poing et coups de crosse. Plusieurs femmes et un homme avaient été contraints de se dévêtir.

Il y a eu des malaises, des coups, de la violence. L'ambiance décrite par les victimes dans ce petit local est extrêmement électrique"


a raconté lors du procès un gendarme de la brigade de recherches d'Orange. 

Humiliation

"L'humiliation, le choc émotionnel" de devoir retirer leurs vêtements, "a ajouté au dramatique, à la peur légitime" du braquage, a-t-il ajouté. La fuite d'une des employés avait précipité le départ des malfaiteurs, qui ont été confondus après l'interpellation de trois d'entre eux pour le braquage d'une bijouterie le 11 octobre 2012. Quatre individus cagoulés s'étaient emparés de 60.000 euros de bijoux, tandis qu'un cinquième tenait en joue avec un fusil à pompe un passant. Il avait été frappé par l'un des braqueurs. Une partie du butin - des bijoux en or - n'a pas été retrouvée. Les quatre accusés qui reconnaissent les faits ont adressé des excuses répétées aux victimes, l'un d'entre eux expliquant avoir agi pour rembourser "2.000 euros de dette à un grand de la cité".
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information