Le 1er décembre 2022, un cygne avait été retrouvé mort sur la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon (84). Après une analyse au laboratoire, il s'avère que l'animal était porteur du virus de la grippe aviaire.
Le 1er décembre 2022, un cygne mort était suspecté d'être porteur du virus de la grippe aviaire. Ce dernier avait été retrouvé sur la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon (84). Il avait été amené directement au laboratoire pour que des analyses soient effectuées par les services de l'Office français de la biodiversité (OFB).
Un premier cas de grippe aviaire sur un flamant rose avait été détecté le 21 novembre dernier dans le Gard, suivi d'un second cas dans la réserve du marais du Vigueirat, quatre jours plus tard.
Les analyses ont révélé que l'animal était porteur du virus hautement pathogène H5N1. Ce virus "circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs ou parmi la faune sauvage autochtone, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux, notamment pour les élevages et basse-cours de volailles. Il provoque des mortalités importantes. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées", indique la préfecture de Vaucluse.
Mise en place d'une zone de contrôle temporaire
Suite à cette révélation, la préfète de Vaucluse a pris un arrêté visant "à prévenir l'apparition d'influenza aviaire dans les élevages." Une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 5km autour du lieu de découverte de l'oiseau infecté a été définie. Les élevages de cette ZCT seront visités par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou des vétérinaires spécialisés. Une seconde zone de contrôle temporaire (ZCT) de 20 km autour du lieu a également été définie.
13 communes sont concernées par la ZCT de 5 km.
Il est important de rappeler que la consommation de viande, de foie gras et d'œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.
Les gestes à adopter
Afin de protéger la filière avicole du département en limitant toute diffusion de la maladie, il est de la responsabilité de chacun d’appliquer les principes suivants :
- Pour les promeneurs : rester sur les chemins balisés et ne pas approcher ni nourrir les oiseaux sauvages ;
- Pour les propriétaires de basses-cours ou d’élevages avicoles : éviter de fréquenter ces
zones naturelles. Dans le cas contraire, changer de tenue et de chaussures, se laver les
mains, désinfecter les roues des véhicules ; - Ne pas manipuler des oiseaux sauvages morts, prévenir la mairie ou police municipale du
lieu de découverte qui prendra contact avec le réseau SAGIR ; - Signaler à son vétérinaire toute maladie ou mortalité anormale sur les volailles ou autres oiseaux captifs.