Ce que l'on sait sur le gendarme blessé par balle à Carpentras lors d'une perquisition en lien avec la pédopornographie

Une perquisition a mal tourné ce mercredi matin, vers 8h, à Carpentras, dans le Vaucluse. L’homme qui devait être interpellé a tiré sur un gendarme. Après une riposte des forces de l’ordre, l’homme est décédé, le gendarme blessé.

Une équipe de la compagnie de gendarmerie départementale de Carpentras s’est rendue ce mercredi 21 juin au matin dans un pavillon pour une perquisition. L’homme recherché devait être interpellé dans le cadre d’une enquête judiciaire liée à la pédopornographie. Il est décédé après une riposte des forces de l’ordre. France 3 Provence-Alpes fait le point sur cette affaire gâce aux premiers éléments de l'enquête fournis par le parquet de Carpentras et la gendarmerie. 

Un quartier habituellement paisible

Les faits se sont déroulés ce mercredi 21 juin dans un quartier pavillonnaire, habituellement paisible, en plein cœur de Carpentras, dans la rue Jean-Sébastien Bach. 

Un homme soupçonné de pédopornographie

Âgé de 59 ans, inconnu des services de police et de gendarmerie, le mis en cause était recherché pour des soupçons de détention d’images pédopornographiques. 

Échanges de coups de feu 

Pour des raisons encore indéterminées, l’homme fait usage d’une arme de poing. Il tire à deux reprises sur l’un des gendarmes. Un autre gendarme riposte et blesse mortellement le mis en cause.

Une enquête ouverte 

Une enquête judiciaire est ouverte auprès du parquet de Carpentras pour tentative d’homicide sur agent de la force publique et violence avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Elle est confiée à la section de recherche de Marseille et à la Brigade de recherches d’Orange. 

Le gendarme grièvement blessé

Le gendarme touché par l’arme à feu a été transporté à l’hôpital Nord de Marseille. Agé de 38 ans, maréchal des logis chef, il est gravement blessé mais son pronostic vital n’est pas engagé. Il devrait subir plusieurs opérations dans les jours à venir. 

Suite à l’usage d’une arme par un militaire de la gendarmerie, l’inspection générale de la gendarmerie nationale est saisie.