Hausse des coûts : l'usine Raynal et Roquelaure de Camaret-sur-Aigues à l'arrêt en janvier

Le groupe agroalimentaire Cofigeo (William Saurin, Garbit, Raynal et Roquelaure) va arrêter temporairement la production sur quatre de ses huit sites en France, dont celui du Vaucluse, à partir du 2 janvier. Une mesure pour faire face à la hausse des coûts de l'énergie et des matières premières.

C'est un coup dur pour les quelque 190 salariés de l'usine Raynal et Roquelaure de Camaret-sur-Aigues, dans le Vaucluse. Le groupe agroalimentaire Cofigeo, qui en est propriétaire, va arrêter temporairement la production sur quatre de ses huit sites en France, à partir du 2 janvier, dont celui du Vaucluse.

Les sites de production de Pouilly-sur-Serre (02), Lagny-sur-Marne (77), Capdenac (12) et Camaret-sur-Aigues (84) sont concernés.

"Cela représente 80 % de la production globale de notre groupe et aura un impact sur 800 des plus de 1 200 salariés du groupe qui se verront appliquer un accord d'activité partielle de longue durée (APLD)", détaille Mathieu Thomazeau, président du groupe agroalimentaire. "L'objectif est que ça dure le moins longtemps possible" mais "on ne peut plus subir des vagues d'inflation qui finissent par nous submerger", assure le dirigeant.

Hausse des coûts

Ces mesures ont été prises pour "faire face à la hausse spectaculaire des coûts d'énergie (gaz et électricité nécessaires à la cuisson et à la stérilisation des plats cuisinés), qui seront multipliés par 10 dès le début de l'année", précise dans un communiqué le groupe, qui fabrique des plats préparés, vendus sous les marques William Saurin, Garbit, Raynal et Roquelaure ou encore Zapetti.

A cela s'ajoute l'inflation "des matières premières alimentaires et industrielles" utilisées par Cofigeo, notamment le bœuf, le porc, les tomates mais également les emballages et le transport, explique encore le groupe.

A partir du 2 janvier 2023, le groupe "va être contraint d'arrêter la production de ses quatre principaux sites industriels et va ainsi mettre en œuvre l'accord d'activité partielle de longue durée (APLD) signé avec les syndicats représentatifs pour protéger les 1 200 emplois et la pérennité des activités du groupe", selon la même source.

Concrètement, c'est un dispositif de chômage partiel équivalent à celui mis en place pendant la crise du Covid qui va être déployé pour les salariés. "Nous regardons dans quelle mesure nous pouvons être accompagnés financièrement par l'Etat dans ce cadre", assure le groupe.

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