La défaite de Marine Le Pen à la présidentielle, et le retrait de Marion Maréchal Le Pen qui a suivi, auront-t-ils des conséquences sur le vote des électeurs du Front national dans le Vaucluse ? Le FN cible au moins trois circonscriptions dans ce département.
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Le Vaucluse est souvent qualifié de terre d’élection pour le FN qui n’a cessé d’améliorer ses scores au fil des scrutins. Le département est aux yeux de Marine Le Pen l’un de ceux qui peut lui fournir le plus de députés.
3e circonscription
Elle avait été élue députée à 22 ans dans la 3e circonscription de Vaucluse. Le retrait de Marion Maréchal Le Pen est une mauvaise nouvelle car sa réélection était assurée. La bataille sera moins facile pour son suppléant, Hervé de Lépinau, un ancien de la Ligue du Sud, passé au FN en 2014. Le conseiller municipal et départemental reste malgré tout favori.
2e circonscription
Compte-tenu des scores du FN localement, Thibault de la Tocnaye, conseiller régional Paca (depuis 2010), également membre du bureau politique du FN et conseiller de Marine Le Pen à la Réindustrialisation, devrait sans mal être au second tour.
Candidat à de nombreuses élections dans le département ces 25 dernières années, le frontiste a échoué aux municipales à Cavaillon face à l’UMP Jean-Paul Bouchet, qui dirige la ville depuis 2008. Il a donc une revanche à prendre sur le maire, député sortant élu en 2007, qui s’il est élu, devra renoncer à sa mairie.
4e circonscription
Député de la 4e circonscription depuis 2007, Jacques Bompard, 74 ans, devra quitter sa mairie d’Orange s’il est réélu. Elu pour la première fois à l’Assemblée en 1986, quand il était encore au FN, le fondateur de la Ligue du Sud se présente pour un nouveau mandat sur un territoire où le parti frontiste gagne du terrain.
Face à lui le FN envoie qui plus est un de ses proches, Philippe de Beauregard, élu maire de Camaret-sur-Aigues en 2014, et qui met sa notoriété locale au service de la candidate investie, Catherine Candela, pour tenter de faire tomber le maire dans son fief.
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