La sanction à l'égard du député UMP Julien Aubert, qui avait persisté à appeler "Madame le président" une présidente de séance, a été confirmée ce mercredi par la plus haute instance collégiale de l'Assemblée.
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Les membres UMP du bureau ont voté contre le maintien de sa sanction
Le député du Vaucluse a été auditionné par le bureau, qui réunit autour du président de l'Assemblée Claude Bartolone (PS) les vice-présidents, les questeurs et secrétaires de l'Assemblée, représentant l'ensemble des groupes politiques. Les membres UMP du bureau ont voté contre le maintien de sa sanction, qui a été confirmée par 11 voix contre 6 et devient définitive. Un quart de son indemnité parlementaire lui est ainsi retiré pour un mois, soit 1.378 euros perdus
l'Académie française, gardienne de l'usage de la langue
Début octobre, Julien Aubert s'était fait rappeler à l'ordre dans l'hémicycle pour s'être obstiné à appeler la présidente de séance, Sandrine Mazetier (PS), "Mme le président" lors des débats sur le projet de loi sur la transition énergétique. Il avait affirmé ne faire que suivre "l'Académie française". 139 députés UMP avaient ensuite demandé à Claude Bartolone de lever la sanction financière contre Julien Aubert. Quelques jours plus tard, l'Académie française, gardienne de l'usage de la langue, avait rappelé avoir accueilli dans son dictionnaire plusieurs noms féminisés de métiers et de fonctions "pourvu qu'ils soient formés correctement et que leur emploi se soit imposé", faisant écho à cet incident à l'Assemblée