Pour le deuxième jour consécutif, de nouveaux affrontements ont éclaté sur le Vieux-Port de Marseille, relançant les craintes liées au hooliganisme pendant l'Euro, alors que deux des cinq matches classés à risques auront lieu ce week-end.

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Sur le Vieux-Port de Marseille, plusieurs dizaines de supporters ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué avec des grenades lacrymogènes. Selon le préfet de police Laurent Nunez, les policiers ont "séparé des groupes d'Anglais et de Russes", dont les sélections se rencontrent samedi au Vélodrome.

Il n'y a pas eu d'incidents majeurs, a-t-il ajouté mais le quai Rive Neuve a été fermé à la circulation à la suite de ces affrontements comme le rapportent nos confrères de La Provence. Déjà, dans la nuit de jeudi à vendredi, des incidents avaient éclaté, un groupe de 250 supporters britanniques s'en prenant à la police.

Des comportements condamnés vendredi après-midi par la Fédération anglaise (FA), "vraiment" déçue par ces scènes de violences avant Angleterre-Russie, l'un des cinq matches du premier tour de l'Euro classés à haut risque. Un dispositif policier renforcé, avec l'arrivée de forces mobiles, est prévu en prévision de la venue d'autres supporters russes et anglais.

Car si les principales craintes portent sur la menace d'attentats pendant l'Euro, le risque de débordements provoqués par des supporters violents ne peut être écarté. Plusieurs pays en lice sont souvent accompagnés de hooligans, notamment la Russie, l’Angleterre, la Croatie ou encore l’Allemagne. 

Un dispositif anti-hooligans renforcé

La liste n'est pas officielle, mais cinq matches sont classés "niveau 3" sur une échelle de risques de 4 et feront l'objet d'un dispositif de sécurité renforcé. Dont deux matches qui se tiennent au stade Vélodrome : Angleterre – Russie mais aussi Ukraine – Pologne.

Pour lutter contre le hooliganisme, le gouvernement a inauguré lundi à Lognes, en région parisienne, un Centre de coopération policière internationale (CCPI), sorte de tour de contrôle durant l'Euro.
180 policiers des 23 pays étrangers participant à la compétition sont arrivés en France lundi. Une cinquantaine seront affectés à ce centre et ont "une connaissance précise des violences liées à leurs supporters respectifs", a expliqué le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, selon qui ils "pourront aider à anticiper les troubles éventuels".

Les 130 autres seront déployés dans les dix villes-hôtes dont Marseille et Nice font partie en renfort de la police française pour identifier et traquer les éventuels hooligans. Le symbole est fort: sur le territoire français, ces policiers étrangers seront armés et vêtus de leur uniforme national.

Des physionomistes chargés d'évaluer les situations à risques

Des physionomistes (spotters dans le jargon du foot), certains en uniforme, d'autres en civil, seront également chargés d'évaluer les situations à risques et de repérer d'éventuels fauteurs de troubles.


Au centre des attentions, les fan zones et les endroits des villes où les supporters sont le plus susceptible de se rassembler. Une cellule interministérielle de crise a aussi été lancée en fin d'après-midi et sera activée pendant toute la compétition pour tout ce qui relève de la sécurité.

Cette cellule "permettra de coordonner en permanence toutes les administrations susceptibles d'intervenir tout au long de cette grande compétition sportive", a expliqué Bernard Cazeneuve.
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