Les attaques meurtrières à Bruxelles sont à la une de tous les journaux ce matin. Entre le choc et l’émotion, les éditorialistes posent aussi la question de la riposte à l’échelle européenne.
Revue de presse - Mercredi 23 mars 2016 par france3toutesregionsLa presse est noire ce matin, mais aussi jaune et rouge. Aux couleurs d’une Belgique meurtrie mais bien décidée à « Tenir bon » comme l’écrit Le Soir. Avec des photos et des mots qui nous montrent comment Bruxelles et Paris n’ont jamais étés aussi proches. Christophe Berti, le rédacteur en chef du journal belge l’écrit : « On ne peut pas cesser de vivre, de sortir, de partager, de défendre nos valeurs et notre mode de vie, mais on sait, plus que jamais, que tout cela a un prix.[…] Un prix pour assurer notre sécurité, un prix pour renforcer notre besoin essentiel de liberté. »
Noir Jaune et rouge, ce sont aussi les couleurs du logo de Libération à la une, avec une photo apocalyptique de rescapés de la bombe dans le métro.
Libération qui raconte l’horreur de cette journée, heure par heure. Avec les chocs, les silences, le sang, les larmes. Et qui cherche à comprendre. Visaient-ils l’Europe ? Sûrement écrit Laurent Joffrin, car « ils visent tout ce qui nous rattache à la Liberté. ».« C’est l’heure du sursaut » dit-il , « La coopération, l’union, la solidarité entre Etats démocratiques est plus que jamais nécessaire. »
Pour Le Figaro, Philippe Gélie estime que « La France ne doit plus être seule ou presque à guerroyer de l’Irak au Sahel : le maigre soutien qu’elle a reçu de ses pairs » ajoute –t-il « était une honte, il devient une faute. » .
La guerre touche l’ Europe mais aussi le monde nous rappelle Le Parisien- Aujourd’hui en France qui montre sur une carte le bilan glaçant des attentats jihadistes depuis janvier 2015 qui - du Mali au Liban, de la Turquie au Burkina Faso, au Danemark ou encore en Tunisie - ont fait plus de 900 morts.
A Paris, la tour Eiffel comme d’autres bâtiments a revêtu les lumières de solidarité. Sur les terrasses des bistrots du 11e, ce nouvel attentat a ravivé les blessures « Dans le quartier » dit Françoise , « on a tous des larmes dans la gorge car on a vu le sang sur le sol… C’est difficile d’être en guerre » dit-elle « contre des ennemis invisibles qui ne respectent aucun code. »
Raccrochons nous donc, faute de mieux, aux codes de la solidarité, avec Les Echos qui consacrent une page, aux témoignages d’affection, d’émotion, de colère et d’interrogations qui ont fleuri un peu partout. Avec ces dessins aussi, comme celui de Plantu, à la Une du Monde ou celui du chat de Phillipe Geluck dans Le Soir ...qu'on a jmais vu aussi triste.
Les Unes de la presse régionale sur les attentats de Bruxelles
A lire aussi, la page spéciale de France 3 Nord-Pas-de-Calais