Mi-mai, le chef de file du Modem, Patrick Mignola avait d'abord annoncer faire liste commune avec l'UDI pour les élections régionales. Après le ralliement de l'UDI aux Républicains, fin juin, il avait assuré faire cavalier seul... Finalement, le Modem pourrait rejoindre la liste de Laurent Wauquiez.
Discussions en cours
Vendredi, Patrcik Mignola, chef de file du Modem, et Laurent Wauquiez, tête de liste des Républicains, ont publié un communiqué commun annonçant l'ouverture d'un "processus de discussion (...) qui va s'intensifier dans les jours à venir pour aboutir et pouvoir, d'ici la fin juillet, jeter les bases d'une liste commune".Le candidat de la droite, qui a déjà réussi à rallier les centristes de l'UDI, s'est engagé auprès du MoDem à ne faire "aucune compromission avec le FN", à faire preuve de "vertu budgétaire" en évitant toute proposition non chiffrée et à reconnaître l'atout qu'est l'Europe pour la future grande région, a détaillé Patrick Mignola.
Le Modem change sa position
A la mi-mai, celui-ci avait annoncé qu'il ferait liste commune avec l'UDI Franck Reynier aux régionales, avec ou sans l'UMP. Tout en jugeant Laurent Wauquiez trop à droite et en lui préférant Michel Barnier, plus consensuel, pour conduire une liste commune.Mais le 23 juin, Franck Reynier s'est rallié à la candidature de Laurent Wauquiez dans le cadre d'un accord national entre l'UDI et Les Républicains, Patrick Mignola assurant alors de sa volonté de faire cavalier seul. Qui semble avoir fait long feu.
"Dans une période où les Français sont exaspérés par toutes les divisions politiciennes, ils attendent de leurs élus une capacité à échanger et à travailler ensemble",
justifie son communiqué de vendredi, cosigné avec Laurent Wauquiez mais aussi Brice Hortefeux et Michel Mercier, ainsi que plusieurs élus de la droite et du centre de la nouvelle grande région.
Laurent Wauquiez, dont les positions très à droite ont agacé jusque dans ses rangs ces derniers mois, s'était affiché plus tôt cette semaine au côté de l'influent industriel lyonnais Alain Mérieux, ancien élu RPR au conseil régional, qui lui préférait lui aussi Michel Barnier dans la course à l'investiture.