Le 4 juin prochain, l'édition 2017 de la Solitaire du Figaro s'élancera depuis Pauillac, en Gironde. 43 skippers tenteront de remporter cette 48e édition. Retour sur l'histoire de cette course à étapes, devenue un incontournable de la voile en solitaire.
Yann Eliès, Michel Desjoyaux, Jean Le Cam, Armel Le Cléac'h... Tous ont un point commun : ils ont remporté, pour certains à plusieurs reprises, la Solitaire du Figaro.
Cette course est née en 1970 de deux journalistes, Jean-Louis Guillermard et Jean-Michel Barault. Ils créent la toute première course de voile en solitaire et en haute mer.
Au fil des ans, elle a sû s'imposer comme un incontournable de la course nautique avec la particularité d'être ouverte aux professionnels comme aux amateurs.
Les plus grands y ont fait leurs gammes. Car pour beaucoup, la Solitaire du Figaro est une bonne occasion de se préparer avant de s'attaquer à des courses internationales, comme le Vendée Globe.
Son caractère monotype, la présence de grands navigateurs en solitaire et l'ouverture aux amateurs en font l'une des courses les plus prisées de la voile sportive en France.
► Découvrez les grandes étapes de l'histoire de la Solitaire du Figaro :
Ce dimanche 4 juin à 14h30, les 43 skippers de la Solitaire du Figaro s'élanceront pour la 48e édition de cette course de voile en solitaire.
Pour la 3e fois, leur départ aura lieu en Gironde, depuis Pauillac, après avoir paradé samedi dernier devant les quais de Bordeaux.
Au programme, une course à étapes avec un contre-la-montre à mi-parcours : en quittant la Gironde, les navigateurs mettront le cap sur Gijon, en Espagne. Car si la course prend toujours la France comme départ, une étape est historiquement organisée dans une ville étrangère. Après l'Irlande et la Grande-Bretagne, Gijon remplira ce rôle pour la 8e fois.
Un départ girondin qui n'a rien d'évident. Comme le souligne le skipper Xavier Macaire, qui participera à l'édition 2017, "la particularité de la Garonne, c'est qu'on a des marais et des bancs de sable sur 50 kilomètres. Il faudra réussir à sortir du fleuve avant que le courant s'inverse."
Ensuite, il faudra rejoindre Concarneau où les skippers s'engageront dans un sprint intermédiaire de 24 heures. Avant de naviguer vers Dieppe, en Normandie, où ils franchiront la ligne d'arrivée.
Chaque étape constitue une course. Une fois tous les points additionnés, le vainqueur est déclaré.