Jean-Marc Champanet, 47 ans, comparait depuis lundi à Tulle, pour avoir tiré en septembre 2012 deux coups de feu mortels sur l'amant présumé de sa compagne, Didier Quie.
Au cours de cette troisième journée du procès, un expert psychiatrique est venu expliquer à la barre que l'accusé présentait une forte dépendance affective avec sa mère, dépendance qu'il avait transféré dans sa manière d'être avec son épouse.
Un des points à élucider était la préméditation. Il ressort des débats qu'effectivement Jean-Marc Champenet avait préparé cet acte, attendant pendant deux heures devant le domicile de son rival. Mais il reste aux jurés à se prononcer sur l'intention de tuer. L'avocat de l'accusé a fait valoir que son client avait visé l'aine et le genou de sa victime et non la tête ou la poitrine... Avant d'ajouter:
"Mon client n'a pas eu l'intention de tuer, ce qu'il a toujours déclaré, c'est écrit. Ce n'est pas un assassinat"
L'avocat général a requis dix-huit ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté de neuf ans. La cour s'est retirée pour délibérer à 15h15.