Voilà un an, ils passaient les difficiles épreuves du PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne). Et les voilà, officiellement diplômés, après de longs mois de formation. Un aboutissement pour ces secouristes de l’extrême.
Ils sont onze. Onze jeunes diplômes du brevet spécialiste montagne du Centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme de la gendarmerie (Cnisag). Et ils ne sont pas peu fiers.
Il y a un an, ils étaient venus à bout du redoutable concours d’entrée au PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne). Une semaine d’épreuves intenses de laquelle Bastien était sorti vainqueur. Une semaine suivie de plusieurs mois de formation. "C’est une immense satisfaction et un véritable aboutissement", confie-t-il.
Sauveteur de l’extrême
Fier aussi, le parrain de leur promotion, François Guillot, présent pour leur remettre le Graal. Ironie de l’histoire, c’est devant les Drus, qui ont contribué à la renommée du célèbre alpiniste marseillais que la cérémonie était organisée.En 1966, il y a fait un sauvetage mémorable. Deux allemands étaient alors coincés, incapables d’avancer dans une voie bien trop difficile pour eux. "Nous avons décidé de les descendre en rappel par la directe américaine. Une voie qui n’avait presque jamais été empruntée auparavant et qui était considérée à l’époque comme le summum de l’escalade technologique". Un choix qui s’est pourtant révélé judicieux pour ce sauveteur de l’extrême alors seulement âgé de 22 ans.
Reportage de Jordan Guéant, Maxime Quemener et Lisa Bouchaud
Intervenants : Bastien Fleury, secouriste au PGHM de Chamonix ; François Guillot, alpiniste
