Pour profiter de la neige en hiver, des élèves de Haute-Savoie font leur rentrée plus tôt en été

Ce sont des élèves montagnards qui, les premiers flocons venus, ont la chance de profiter des sports d'hiver. Seulement, cette chance nécessite quelques sacrifices. 1.508 élèves de Haute-Savoie ont ainsi retrouvé le chemin de l'école, ce mardi 25 août.   

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Il faut l'avouer, les élèves de l'école Beauregard de Combloux étaient finalement assez contents de retrouver leurs copains, ce mardi matin. Pourtant, cette rentrée anticipée les prive d'une semaine de vacances. Ils ne sont pas les seuls. Au nom du ski, les écoles d'Abondance, d'Arâches-la-Frasse, de Brison, de Chamonix, de Demi-Quartier, Praz-sur-Arly, Megève et Vallorcine sont aussi ouvertes. Une expérimentation, rendue possible par un décret du ministre de l'Education de mai 2014, qui doit permettre de libérer huit matinées le mercredi durant la saison hivernale.

Avec la réforme des rythmes scolaires et l'obligation de faire cours le mercredi matin, les jeunes montagnards risquaient d'être privés de cours de ski alpin, de ski de fond ou de hockey sur glace. "Les clubs de ski fonctionnent essentiellement le matin car la neige est meilleure", explique Marie-Anne Bouard, directrice de l'école Beauregard. Et impossible d'emmener les enfants skier l'après-midi, quand la classe se termine à 15h30, soit peu de temps avant la tombée du jour en hiver. Or ici, le ski est une institution. 

Reportage Joëlle Ceroni et Cédric Picaud 

Intervenants : Caroline Legres-Delapierre, institutrice école Beauregard; Marie-Anne Bouard, directrice école Beauregard (Combloux); Marlène Collot, mère d'élève; Virgine Garcia, mère d'élèves

Un des enjeux de la dérogation était aussi d'éviter une nouvelle "guerre scolaire" dans des communes où l'enseignement privé est très bien implanté et dispensé d'appliquer la réforme des rythmes scolaires. "Le risque, c'était de perdre des élèves. Il fallait qu'on trouve une solution pour que les enfants de l'école publique puissent continuer à aller au ski", explique Marie-Anne Bouard. 

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