Selon Manuel Valls, le démantèlement de la jungle de Calais se fera "dans les prochaines semaines". À Saint-Hilaire-du-Rosier, en Isère, une soixantaine de personnes seront accueillies dans un ancien centre de vacances. Avant leur arrivée, une réunion publique est organisée cette semaine.
"Les élus ont demandé qu'une réunion publique à destination des habitants soit organisée par les services de l’Etat" indique la municipalité de Saint-Hilaire-du-Rosier dans un communiqué. Cette réunion, en présence du secrétaire général de la préfecture, se tiendra jeudi 6 octobre à 19 heures à la salle des fêtes.
Interrogé par France Bleu Isère, le maire de la commune Olivier Feugier souhaite que "tout se passe bien". Une posture différente de celle du maire d'Allex, dans la Drôme, qui voulait organiser un référendum auprès de la population de sa commune sur le sujet. Cette consultation a été annulée, jugée illégale par le tribunal administratif de Grenoble.
À Saint-Hilaire-du-Rosier, c'est dans un ancien centre de vacances de la CCAS d'ERDF que devraient être hébergés les migrants, le temps d'instruction de leur dossier de demande d'asile.
Relocaliser "7 000 à 9 000 personnes"
Le démantèlement de la "Jungle" de Calais commencera "dans les prochaines semaines", a assuré dimanche Manuel Valls, en jugeant nécessaire d'"expliquer" la démarche dans les futures communes d'accueil des migrants.
"Il s'agit de relocaliser 7.000 à 9.000 personnes, réfugiés, 80% pour la plupart des cas", a ajouté le Premier ministre lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
François Hollande avait pour sa part promis lundi dernier, lors d'une visite à Calais, que le campement insalubre serait démantelé "avant la fin de l'année".