Le groupe municipal "Strasbourg Au Centre - UMP, UDI et Indépendants" nous a transmis un communiqué sur les différentes actions engagées par l'ancien élu.
Proche de l'ancien maire Pierre Pflimlin, puis de Marcel Rudlof, il fut une figure de la politique strasbourgeoise.
"Nous avons appris avec beaucoup d'émotion le décès de Monsieur Emile KOEHL. Nous adressons à l'ensemble de ses proches nos plus sincères condoléances.
A travers ses différents mandats: a la municipalité comme premier Adjoint, au Conseil Général et à l'Assemblée Nationale, il s'est toujours battu et mobilisé avec force et conviction pour Strasbourg et ses habitants. Il était dévoué aux quartiers de Koenigshoffen, de l'Elsau et de la Montagne Verte, quartiers qui gardent un souvenir fort de son action et de sa présence. Il a par ailleurs œuvré pour un meilleur accueil des personnes âgées dans notre ville en initiant la construction de nombreuses maisons de retraite.
Les Strasbourgeois sont aujourd'hui orphelins d'un serviteur de l'intérêt général."
Philippe Bies, député PS de la 2ème circonscription du Bas-Rhin a réagit également : "J’ai appris avec émotion aujourd’hui le décès d’Emile Koehl, grande figure du centrisme alsacien et de la vie politique locale, qui a notamment exercé les fonctions de Député du Bas-Rhin entre 1978 et 1993.
J’adresse mes sincères condoléances à ses proches et amis. Au-delà de l’adversaire politique, je garderai en mémoire l’image d’un homme engagé, fidèle aux valeurs humanistes qui a consacré sa vie à l’action publique."
Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg et Jacques Bigot, président de la Communauté urbaine de Strasbourg nous communiquent :
"Après la disparition récente d’Yvonne Knorr et d’Adrien Zeller, c’est malheureusement toute une génération, emblématique d’une vision particulière de la politique en Alsace, qui disparaît : des femmes et des hommes fidèles aux idéaux de leur famille politique et fortement attachés aux valeurs humanistes et républicaines".
Pour Roland Ries : "Emille Koehl a mené une action déterminée aussi bien en tant que député durant une quinzaine d’années, de 1978 à 1993, qu’en tant que Conseiller général. Il s’inscrivait dans la tradition de Pierre Pfimlin et de Marcel Rudloff, deux personnalités dont il était proche ".
Roland Ries se souvient avec émotion de sa prise de fonction en tant que premier adjoint en 1989. "Emile Koehl, qui m’avait précédé à cette fonction, m’a laissé un message amical qui témoignait de son état d’esprit et de son sens de la continuité républicaine. Emile Koehl laissera le souvenir d’un homme de conviction, apprécié à la fois de ses amis et de ses adversaires politiques."