Le PPP, le partenariat public-privé, conclu par la Ville de Bordeaux pour la construction du Grand Stade, est examiné cet après midi au Conseil d'Etat. Une requête entamée depuis plusieurs années par l'opposition socialiste municipale.
Matthieu Rouveyre, le conseiller municipal d’opposition bordelais est à Paris aujourd’hui. Le Conseil d’état examine en effet cet après-midi la requête qu’il a déposée en août 2014 sur le PPP, le partenariat public privé, conclu par la Ville de Bordeaux pour la construction et l’exploitation du Grand Stade, renommé depuis Matmut Atlantique.Selon l’élu socialiste, le rapporteur public lui donnerait raison en demandant l’annulation de la délibération du conseil municipal approuvant le PPP entre la Mairie et le groupement Vinci-Fayat.
A la Mairie, les spécialistes du dossier ne dressent pas la même analyse. Selon eux, cette demande d'annulation serait sur la forme et non le fond, motivée par un manque d’informations des élus et l’absence d’un tableau financier.
Ainsi, pour eux, si le Conseil d’Etat suit les conclusions du rapporteur public, une nouvelle délibération du conseil municipal pourrait avoir lieu. Mais pas l’annulation du PPP. Celui-ci revêt la forme d'un contrat d’une durée de 30 ans, au coût total estimé de 183 millions d’euros hors taxes.
Cette action est l’ultime recours de Matthieu Rouveyre, déjà débouté en appel par la justice administrative. Contactée, la ville a indiqué qu’elle s’exprimerait une fois la décision du Conseil d’Etat connue. En principe dans deux à trois semaines.
Il s'agit ici d' une affaire qui dure depuis 5 ans avec en toile de fond un bras de fer politque entre la droite et la gauche.
Les explications d'Elise Galand
Sur requête de l'opposition socialiste municipale, Le Conseil D'état examine le Partenariat-Public-Privé signé par la Ville de Bordeaux