Après les attentats, plusieurs centres de "dé-radicalisation" ont vu le jour en France dont un à Bordeaux. Cette structure, unique dans le Sud-Ouest (CAPRI), sera officiellement inaugurée samedi. Elle prend déjà en charge une dizaine de personnes et de familles confrontées à l'islamisme radical.
Depuis juin dernier, une association travaillait à la mise en place de ce qui s'appelle aujourd'hui CAPRI (comité aquitain de prévention contre les dérives radicales liées à l'islamisme).
Avec pour objectifs :
- la prévention du radicalisme en développant un discours pour contrer la propagande du radicalisme islamique diffusée notamment sur Internet et donner des clés à ceux qui se retrouvent confronté à ce phénomène dans leur famille, à l'école ou au travail.
- L'accompagnement des familles dont l'un des membres est ou a été confronté au radicalisme islamique.
- La prise en charge de ceux qui seraient sous influence grâce à la collaboration travailleurs sociaux, spécialistes médicaux (psychologues, psychiatre) mais aussi spécialistes des dérives sectaires et de théologie.
Il faut donc réactiver le lien affectif.Car les radicaux essaient d'isoler ces jeunes de leur environnement.
Le lien affectif est le seul lien qui permet de faire sortir les jeunes de cette emprise mentale.
Ecoutez Marik Fetouh, adjoint au maire de Bordeaux en charge de l'égalité et de la citoyenneté et porte-parole du CAPRI.