Les Fêtes de Dax, qui attirent chaque année 800.000 personnes, se dérouleront du 11 au 15 août sous une sécurité renforcée, comme à Bayonne récemment, du fait de l'état d'urgence et de la menace terroriste, avec un centre-ville fermé aux véhicules, ont annoncé les autorités jeudi.
Pour cet événement festif majeur du Sud-Ouest après les Fêtes de Bayonne et qui, comme elles, célèbre corridas, musique, gastronomie, traditions sur cinq jours et cinq nuits, plus de 1.400 personnes dont 500 dédiées aux secours seront mobilisées pour assurer la sécurité, a annoncé Lucien Giudicelli, sous-préfet de Dax.
Au-delà de la police municipale et de 220 agents de sécurité employés par la ville, 447 effectifs de police nationale (contre 378 l'an passé) seront présents, ainsi que 120 gendarmes, deux unités de CRS (une et demie l'an passé) et 25 militaires de l'Opération Sentinelle, a précisé le sous-préfet à la presse. La vidéosurveillance sera également renforcée.
Le centre-historique fermé par des chicanes
Une mesure nouvelle porte sur le périmètre de la fête, dans le centre historique, qui sera fermé par des barrières avec chicanes, sans aucune circulation ni stationnement possibles de 12 heures à 5 heures du matin, sauf pour les véhicules de secours, a précisé le maire (PS) Gabriel Bellocq. Ceci afin de prévenir toute intrusion de véhicules après l'attentat au camion contre une foule à Nice le 14 juillet.
Aucun évènement annulé
Contrairement à Bayonne, qui avait supprimé quelques événements aux cinq jours de festivités, aucun manifestation ne sera annulée à Dax. Seul le parcours de la Feriascapade, une course de 10 km qui rassemble 5.000 coureurs le premier jour, a été modifié pour raison de sécurité.
"Oui, il y a un risque, mais la vie doit continuer", les fêtes doivent rester des "moments de joie, de convivialité et de rencontres", a souligné le maire.
Durant les cinq jours en rouge et blanc, de nombreux concerts, défilés folkloriques et une grande course landaise sont prévus, ainsi que cinq corridas avec, entre autres, les toreros espagnols El Juli, Jose Maria Manzanares et la jeune révélation péruvienne Andres Roca Rey.