Le principal suspect dans l'affaire de la disparition de la petite Maelys a été transféré, ce jeudi 14 septembre 2017, de la maison d'arrêt de Varces, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier en Isère. Il était victime de nombreuses menaces de mort selon son avocat.
Le transfert a eu lieu ce jeudi 14 septembre 2017. Révélée par le Dauphiné Libéré, l'information a été confirmée par son avocat. Le principal suspect dans l'enquête sur la disparition de la petite Maelys a été transféré de la maison d'arrêt de Varces, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier en Isère.
Selon son avocat, le militaire de 34 ans, incarcéré depuis 10 jours, était victime de nombreuses menaces de morts de la part de ses co-détenus. Le transfert a donc eu lieu "pour des raisons de sécurité".
Le suspect, incarcéré "à l'isolement" près de Grenoble, a reçu la visite de sa mère auprès de laquelle il a répété "ses dénégations les plus fortes, ce qu'il a toujours fait", a indiqué par ailleurs son avocat, Me Bernard Méraud.
L'appel à témoins lancé après la disparition de la petite Maëlys a connu un large écho et les enquêteurs passent au crible les informations recueillies, a indiqué ce jeudi la gendarmerie, après la fin, sans résultat, des fouilles au lac d'Aiguebelette en Savoie.
Six patrouilles en voiture, dix gendarmes sur le terrain et douze membres de la cellule d'enquête restent mobilisés pour retrouver Maëlys, 9 ans, disparue lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère) dans la nuit du 26 au 27 août, a-t-on ajouté de même source.