Le "Pénélopegate" a mis un coup de projecteur sur la fonction d'attaché parlementaire, ces travailleurs de l'ombre qui assistent les élus dans leurs différentes missions. Mais à quoi ressemble leur quotidien ?
Michel Destot, député de l'Isère, emploie cinq collaborateurs, dont deux à temps plein. C'est le cas de Maxime Kléti, qui remplit la délicate mission de gérer l'agenda surchargé de "son" député.
"La plupart du temps, ce sont des gens qui tournent autour d'un diplôme de Science Po, de communication ou d'histoire politique. Ils s'intéressent à la chose publique et ce sont des gens qui peuvent s'engager", explique Michel Destot.
Ces travailleurs de l'ombre sont dévoués à leur élu. Réactifs, polyvalents, autonomes, la plupart ne comptent pas leurs heures pour s'acquitter de leurs missions.
Une aide indispensable pour gérer les sollicitations
"Etant donné la quantité de demandes que l'on reçoit, si Geneviève Fioraso devait les gérer toute seule, ce ne serait pas possible" explique Youssouf Soumaré, au service de la parlementaire de l'Isère.
"On a des sollicitations extérieures, des prises de rendez-vous à faire, des entretiens à préparer, répondre aux mails etc.", liste Loubna Bouhziri, qui travaille aussi pour Geneviève Fioraso. "On ne chôme pas. Et parfois, la pause déjeuner se fait devant l'écran, pour gérer le site, l'actu, le twitter, le blog".
Une aide dont ne pourrait pas se passer Geneviève Fioraso : "on est une très petite entreprise, et c'est super. On travaille en équipe, et je suis restée amie avec tous mes précédents collaborateurs, donc ça ne doit pas être le bagne quand même", souligne la députée PS.
Pour aller plus loin: la liste des collaborateurs parlementaires de chaque député ou sénateur est consultable en ligne sur le déclaration d'intérêt publiée sur le site de la Haute-Autorité pour la transparence de la vie public, HATVP.