De nombreuses carcasses calcinées sont toujours sur place deux semaines après l'incendie des garages de la gendarmerie de Grenoble. Le feu a détruit de nombreux véhicules. D'origine criminelle, l'incendie a été revendiqué par un groupuscule anarcho-libertaire.
L'incendie des garages de la gendarmerie de Grenoble a été particulièrement violent dans la nuit du 20 au 21 septembre dernier. En quelques heures, le feu a détruit une trentaine de véhicules mais aussi la cellule d'investigation criminelle installée dans les locaux et avec elle des scellés judiciaires.
Deux semaines après l'incendie, le déblaiement du site est toujours en cours ce vendredi 6 octobre 2017. Une équipe de France 3 a pu se rendre sur place.
Lors de l'incendie, la cellule d'investigation criminelle installée dans les locaux a également été détruite et avec elle, des scellés judiciaires. Pour permettre la poursuite des enquêtes en cours, le pôle judiciaire de la gendarmerie nationale a prêté un laboratoire ambulant installé dans un camion.
L'enquête quant à elle se poursuit. Un groupe anarcho-libertaire a revendiqué l'incendie dès le lendemain. Pour le professeur émérite à l'IEP de Grenoble Pierre Bréchon, ces groupes extrêmement minoritaires n'hésitent pas à taper "très fort" contre tous les signes d'autorité. En mars 2017, ils avaient visé une permanence du parti Les Républicains à Grenoble. En avril, ils avaient détruit des composteurs de tramway et au mois de mai, ce sont plusieurs véhicules d'Enedis qui avaient été incendiés.