Pédophilie à Villefontaine, en Isère : le directeur de l’école n’avait pas de complice

Les disques durs, disquettes et CD-Rom du directeur d’école pédophile de Villefontaine qui s’est suicidé en prison en avril 2016 ont été analysés. Ce lundi 20 mars 2017, le procureur de Grenoble a fait part à la presse des premières conclusions. Elles excluent une éventuelle complicité.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ces disques durs, disquettes et CD-ROM avaient été confiés à la gendarmerie par la femme de Romain F., qui les avait retrouvés dissimulés dans le double toit de leur maison, quelques jours avant son suicide en détention.


512.000 photos et plus de 11.000 vidéos


La grande majorité des photos et vidéos proviennent d'internet où il les avait soit achetées soit reçues en peer-to-peer (échange d'internaute à internaute). D'autres, beaucoup moins nombreuses, sont des photos ou des montages qu'il avait fait lui-même lors des "ateliers du goût" où l'instituteur imposait des fellations à des élèves aux yeux bandés.



Les enquêteurs n’ont trouvé aucune trace d’exportation sur le net de ces photos.

"Ce qui est certain, c'est qu'il n'y a pas eu de découverte de complicité. C'étaient les faits d'un homme seul » a précisé Jean-Yves Coquillat, le procureur de la république de Grenoble.

Le travail d’enquête se poursuit


Malgré la mort de l’auteur des faits, le travail du juge d’instruction en charge de l’affaire et des enquêteurs se poursuit. Il faut encore vérifier s’il y a de nouvelles victimes potentiellement identifiables.

Sur les photos,selon le procureur de Grenoble, "les enfants sont parfois aisément identifiables, d'autres fois il faut faire des mesures de rapprochement".

"Le juge va comparer ces photos avec les victimes déjà identifiées et voir s'il y en a d'autres et s'il est possible de les identifier", a-t-il expliqué.

Avant de conclure : "C'est la fin du travail à faire. Ensuite le dossier sera réglé et il y aura un non-lieu de par l'extinction de l'action publique en raison de la mort du prévenu".


 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information