E. Cosse : « Nous n'avons pas renoncé à des places » pour les migrants à cause de l’« opposition des communes »

La ministre du Logement Emmanuelle Cosse a confirmé la répartition des migrants de la Jungle de Calais en régions, dont le démantèlement commence le 24 octobre. L'accueil sera assuré en Auvergne, malgré l'opposition du président de région Laurent Wauquiez.

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Le gouvernement n'a pas renoncé à installer des centres d'accueil et d'orientation (CAO) « parce qu'il y avait une opposition des communes » dans certains cas, a affirmé sur RTL le 24 octobre la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, alors que le démantèlement de la Jungle de Calais vient de débuter.
 
Le démantèlement a commencé vers 6h du matin, marquant le départ de cette gigantesque et complexe opération d'évacuation de 6 000 à 8 000 migrants, qui vont rejoindre par autocar 287 centres d'accueil (CAO) partout en France. « Nous avons pu renoncer à des places quand nous avons visité des locaux et qu'on s'est rendus compte qu'ils n'étaient pas du tout dignes pour l'accueil » des migrants, s'est défendue Emmanuelle Cosse.
 
« Partout où nous avons eu besoin de places et où nous avons trouvé des locaux adéquats et qui correspondaient à nos besoins, nous les avons utilisés », a-t-elle développé.

Une opposition franche de Laurent Wauquiez

Mi-septembre, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes (qui doit accueillir 1.784 migrants), Laurent Wauquiez, également président par intérim du parti Les Républicains, avait appelé les maires à refuser l'accueil des migrants de Calais, pointant le risque de multiplication de "jungles" sur le territoire.
 
« Nous n'avons pas renoncé à des places parce qu'il y avait une opposition des communes et des manifestations d'hostilité », a martelé la ministre avant de fustiger l'attitude de certains de ses opposants.
 
"Des élus qui pensent qu'ils sont en capacité d'appeler à la fronde contre la République quand ils sont eux-mêmes élus de la République (...) je crois qu'aujourd'hui c'est à eux de se poser la question de leur responsabilité".
 
« Beaucoup d'élus nous ont dit oui tout de suite, quelle que soit leur étiquette, droite, gauche », encore ajouté la ministre, précisant qu'à « [sa] connaissance », il n'y en avait pas eu au FN.
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