Trois producteurs-cueilleurs-herboristes macédoniens ont rencontré leurs homologues normands. Car cette activité est dans notre région en pleine effervescence avec une quinzaine de producteurs installés ces trois dernières années.
Parmi les spécialistes ès mauvaises herbes, Véronique Lamblin. Installée à la ferme Lescure, à Saint-Jean-le-Blanc près de Vire, elle cultive herbes et plants sauvages et les cuisine avec et pour ses hôtes. Elle redonne aux mauvaises herbes ses lettres de noblesse. Et si elles étaient étaient bonnes pour la santé?
C'est la conviction de Véronique qui cultive son jardin avec un regard de paysanne cueilleuse. Exemple avec le pissenlit qui facilite de le fonctionnement des reins comme son nom le suggère. Il y aussi la mélisse, L'aégopode, la valériane, la cardamine ou l'ortie qui pique et qui a mauvaise réputation.
Véronique connaît par coeur les vertus de ses plantes et de ses fleurs, celles qui guérissent et font du bien naturellement
Parmi ses élèves du jour, Véronique reçoit une délégation de cueilleurs-macédoniens, mais aussi une pharmacienne spécialiste des plantes.
"En Macédoine, les gens ont de plus en plus d'informations sur les plantes médicinales et aromatiques... Ils se soignent davantage avec ces produits naturels... Bien sûr, en majorité, les habitants se soignent avec des médicaments, mais ceux qui ont recours à l'herboristerie sont de plus en plus nombreux"..
Direction ensuite la cuisine. Avec des jeunes d'un centre de Flers, pour cuisiner ces herbes bienfaitrices...Des crêpes, des galettes, des tartines froides ou chaudes gratinées aux orties, une salade de pissenlits...