"Des traces d'une extrême violence" sur le corps découvert dimanche à Granville

Le corps d'une femme a été découvert dimanche soir dans un jardin à Granville. Un homme de 34 ans est mis en examen pour homicide volontaire. L'intéressé plaide une relation sado-masochiste qui a mal tourné. Cette thèse est mise à mal par l'ampleur des violences infligées à la victime.

Dimanche soir, à Granville, un homme fait une macabre découverte vers 19 heures dans le jardin de la maison qu'il vient tout juste d'acquérir. Au milieu des herbes folles gît un corps humain dénudé enveloppé dans un drap. Sur place, la police et les services de secours constatent le décès d'une femme de 57 ans.

Parallèlement, un homme âgé de 34 ans, se présente au commissariat et déclare être impliqué dans cette mort. Il explique alors aux policiers avoir eu des relations sexuelles avec cette femme la nuit passé et que celle-ci lui aurait demandé de pratiquer des actes sado-masochistes. Cette relation un peu particulière aurait mal tourné.

Pour les enquêteurs, cette thèse ne semble pas plausible. "Les constatations ne permettent pas de donner totalement crédit à ces explications", a déclaré ce mercredi soir Renaud Gaudeul, procureur de la République à Coutances, "Des traces d'une extrême violence ont été constatées sur le coprs de cette femme: des violences sexuelles, des violences au niveau du crâne, au niveau du visage et plus généralement sur l'ensemble du corps puisque quelques sept côtes ont été retrouvées cassées. Ca ne correspond pas aux actes qu'il indique lui même avoir commis. " Des traces de sang "extrêmement importantes" ont d'ailleurs été retrouvées au domicile de l'individu mis en cause.

A l'issue de sa garde à vue, l'homme de 34 ans a été mis en examen pour homicide volontaire est placé en détention provisoire. La SRPJ de Rouen est chargée de la suite de l'enquête.

Interview intégrale du procureur de la République de Coutances


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