Manuel Valls a martelé vendredi soir son ambition de faire campagne pour les départementales "jusqu'au bout, pour mobiliser, sans relâche" lors d'un meeting à Yffiniac dans les Côtes d'Armor, à dix jours du premier tour. Il a rendu hommage au président du conseil général Claudy Lebreton.
"Je ferai campagne jusqu'au bout. Pour mobiliser! Sans relâche", a-t-il lancé devant les quelque 500 militants réunis dans le hall de l'hippodrome d'Yffiniac, tout près de Saint-Brieuc.
Manuel Valls a d'abord rendu hommage à Claudy Lebreton, président PS du conseil général des Côtes d'Armor et qui ne se représente pas: "Tu as fait beaucoup pour ce département. Mais tu as aussi fait beaucoup pour les départements dont tu présides l'association". "Nous avons beaucoup discuté, et nous sommes entendus sur l'essentiel", a-t-il
souligné. "Les régions sont une force inouïe pour notre pays (...). Un échelon dont l'histoire puise au plus profond de notre République".
En marche contre l'UMP et le FN
Le Premier ministre a ensuite souligné "deux promesses tenues (...): le non cumul des mandats et la parité". "Oui, la parité, c'est nous qui l'avons faite". "Il est temps de réhabiliter la politique", a ajouté Manuel Valls en faisant applaudir les candidats par l'assistance. "Le choix, désormais, il appartient aux électeurs de le faire", a-t-il dit. "A nous aussi de rappeler que chaque élection a des conséquences!" "Mobilisons-nous aussi pour notre pays, pour dire aux Français que nous avançons. Dans le dialogue", a-t-il ajouté. "L'objectif, c'est une France plus juste et plus forte". "Quand on a été Président de la République, on respecte le peuple, on fait un choix, on ne fait pas de ni ni", a-t-il dit en allusion à Nicolas Sarkozy."Je ne veux pas laisser le Front national gravir une marche de plus à l'occasion de ces élections!", a-t-il poursuivi. "Je ne veux pas que ce soit cela l'image de la France, en Europe, dans le monde". "Je ne veux pas laisser le champ libre à ce parti qui tolère dans ses rangs des propos - et un seul propos, c'est déjà trop ! - racistes, antisémites, sexistes, homophobes", a-t-il ajouté, affirmant que "l'abstention, c'est faire le jeu du FN".