Les Plouzennec produisent du lait depuis trois générations. Aujourd'hui, ils ne parviennent pas à rembourser les 500 000 euros d'investissement réalisés lors de l'abolition des quotas laitiers.
Les Plouzennec sont agriculteurs de père en fils depuis trois générations à Plomelin (29). Florent, 24 ans, s'est installé en juin dernier en "Groupement agricole d'exploitation en commun" (GAEC). avec son père "Je ne voulais pas laisser la ferme, je suis né là-dedans. Ça crée des tensions familiales quand il n'y a pas d'argent qui rentre" remarque le jeune homme.
Abolition des quotas laitiers et endettement
L'argent, c'est justement ce qui manque à la famille. Avec l'abolition des quotas laitiers, l'an dernier, la laiterie les a poussés à produire davantage. Pour remplacer ses bâtiments viellissants, Florent a investi dans une salle de traite et un nouvel hangar pour ses 75 vaches. La facture s'est élevée à 500 000 euros, une somme qu'il ne parvient pas à rembourser, car, comme de nombreux autres producteurs, il produit à perte : "Sur la fin d'année, on était à 29 centimes le litre pour un coût de revient à 34 centimes. Ce qu'on perd, ça aurait permis de payer le bâtiment".Aujourd'hui, Florent regrette de s'être endetté, mais ne se considère pas comme l'unique responsable. "Personne ne nous a mis en garde", regrette-t-il.
Reportage : C. Louet et S. Soviller
Les Plouzennec produisent du lait depuis trois générations. Aujourd'hui, ils ne parviennent pas à rembourser les 500 000 euros d'investissement réalisés lors de l'abolition des quotas laitiers.
Reportage : C. Louet et S. Soviller.
Interviews :
- Florent Plouzennec, éleveur laitier ;
- Jean-Yves Plouzennec, éleveur laitier.
- Florent Plouzennec, éleveur laitier ;
- Jean-Yves Plouzennec, éleveur laitier.