Une vingtaine de membres de la commission d'enquête parlementaire retournent ce jeudi matin au Bataclan, sur les lieux de l’attaque du 13 novembre qui a fait 90 victimes. Parmi les parlementaires se trouvent Serge Grouard et Marianne Dubois, tous deux députés Les Républicains du Loiret
Visite de la commision d'enquête parlementaire au Bataclan ce jeudi
La commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Paris et Saint-Denis, active depuis deux mois, visite ce jeudi le Bataclan, où 90 personnes ont été tuées le 13 novembre. Parmi les membres de cette commission se trouvent Serge Grouard et Marianne Dubois, tous deux députés Les Républicains du Loiret.En aucun cas les membres de la commission procèdent à une "reconstitution", a déclaré George Fenech son président.
Nous avons demandé aux forces de l'ordre qui sont intervenues, la BRI, le Raid, la police, de venir. Nous allons voir chronologiquement quelle a été leur intervention. Pourquoi il a fallu trois heures entre la première attaque et (la fin de) l'intervention, trois heures pour extraire les dernières victimes", a expliqué le député Georges Fenech devant la presse, alors que l'accès au Bataclan était barré. Mais il ne s'agit pas d'une reconstitution, qui relève de la justice, a ajouté le président de la commission, arrivé sur place peu après 9h30, indiquant avoir "informé le procureur Molins" de cette visite.
Notre but est de faire toute la lumière. C'est bien pour les victimes que nous travaillons, lui a répondu Georges Fenech. On nous aurait reproché de ne pas être allés au Bataclan, a observé le député PS Sébastien Pietrasanta, rapporteur de la commission.
La commission d'enquête parlementaire relative aux "moyens mis en oeuvre par l'Etat pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015", qui compte 30 députés de tous bords, a été lancée fin janvier. Elle rendra son rapport le 14 juillet.
Les attentats du 13 novembre, qui ont frappé huit sites à Paris et Saint-Denis, ont fait 130 morts et 350 blessés. Le nombre total de victimes, physiques ou psychologiques, est estimé à 4.000. Cinq victimes des attentats étaient originaires de la région Centre-Val de Loire.