Vendredi, les filles de Jacqueline Sauvage avaient été reçues à l'Elysée pour demander au chef de l'Etat de gracier leur mère. Le président avait alors indiqué qu'il se laissait le temps de la réflexion.
François Hollande accorde une "remise gracieuse" de peine à Jacqueline Sauvage, dimanche 31 janvier
Dans un communiqué ce dimanche 31 janvier, le président de la République François Hollande a fait savoir qu'il accordait une "remise gracieuse" de peine à Jacqueline Sauvage, 68 ans qui avait tué son mari violent pendant 47 ans."Le Président de la République a voulu, face à une situation inhumaine exceptionnelle, rendre possible, dans les meilleurs délais, le retour de madame Sauvage auprès de sa famille, dans le respect de l'autorité judiciaire".
Une possible libération à la mi-avril
Précisant que la remise de peine "de 2 ans et 4 mois" portait aussi sur "l'ensemble de la période de sûreté qu'il lui reste à accomplir", la présidence a indiqué que "cette grâce lui permet de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle.""En octroyant par décret le relèvement de sa peine de sûreté de cinq années, il a réduit sa peine de deux ans et quatre mois. Ce qui veut dire concrètement qu'il a fait sauter le verrou de la peine de sûreté et qu'il permet à Jacqueline Sauvage de pouvoir être accessible à une libération conditionnelle dès la mi-avril 2016", ont-expliqué ses avocates dans un communiqué.