Réunis mercredi 15 octobre à Bastia, les représentants CFDT de la SNCM, de Transdev, des marins et de l'Union Régionale CFDT ont rappelé leur souhait que la compagnie maritime continue son activité, même entre de nouvelles mains.
Le syndicat en appelle à la responsabilité des actionnaires de la SNCM et en faveur d'un abondement du Plan de Sauvegarde de l'Emploi. Dans un communiqué, la CFDT rappelle que le compte séquestre de 60 millions d'euros qui accueillait la prime d'assurance du «Napoléon Bonaparte» est déjà entamé.
Mi-juillet, le protocole de fin de grève a intégré cette indemnité d'assurance du navire dans les comptes de l'entreprise. Il n'en resterait aujourd'hui que 27 ou 28 millions d'euros. La CFDT appelle donc les actionnaires de la SNCM et l'Etat à abonder ce compte pour assurer le financement du Plan de Sauvegarde de l'Emploi.
Pour le syndicat, il est "impératif et urgent que les actionnaires (...) financent les mesures sociales pour maintenir et sauvegarder les emplois dans le cadre d’une probable restructuration et abondent le compte de consignation, généré par l’assurance du Napoléon Bonaparte pour donner un nouvel élan à la SNCM".